Homer se demande quel est son deuxième prénom dont il ne connaît que la première lettre, J. Son père, Abraham, étant incapable de lui répondre, il l'emmène dans une ferme tenue par une communauté hippie, où sa femme avait vécu. Homer y fait la connaissance de deux anciens amis hippies de sa mère, Seth et Munchie, qui le mènent à une fresque murale que sa mère lui a dédiée. Cette fresque le représente jeune et au milieu d'un paysage psychédélique et comporte un message adressé à son fils, Homer Jay Simpson. Il découvre ainsi que le « J » vient de « Jay ». Il entreprend de devenir hippie, comme sa mère l'aurait voulu.
Homer se met alors à porter son poncho crasseux et à pratiquer tous les stéréotypes hippies. Devant le peu d'enthousiasme de sa famille, il décide de retourner à la ferme des amis de sa mère. Il découvre alors que ceux-ci sont en fait les propriétaires d'une entreprise ultra-rentable de jus de légumes biologiques. Ils se justifient par le fait que les années 60 sont terminées pour eux depuis le jour où ils avaient vendu leur van Volkswagen, le .
Homer les convainc alors de partir en ville pour tenter de convaincre des personnes de la mentalité hippie. En revenant à la campagne, à l'usine de production de jus, ils s'aperçoivent que le frisbee d'Homer a bloqué la chaîne de production et qu'ils ne pourront pas livrer leur commande pour tout le mois. Homer décide donc de retourner chez lui.
À peine arrivé, il retourne à la campagne pour réparer ses actions. Il réussit à produire presque suffisamment de jus, mais manque de légumes, il décide donc d'aller en prendre dans le jardin personnel des deux amis, qui est camouflé par un grillage de verdure. Au réveil des amis, ils sont surpris de voir leur jardin dévalisé et voient Homer qui sort de la grange (usine de production). Il explique donc qu'il vient de réparer ses torts, mais les amis expliquent que leur jardin personnel contenait des plantes pour leur "consommation personnelle". Les gens de Springfield qui boivent du jus se mettent alors à avoir des hallucinations, le jus contenant de la mescaline. Il ne faut pas longtemps pour que la police arrive sur les lieux de production. Homer tente alors une médiation, en mettant des fleurs dans les canons des fusils de policiers. Mais l'un d'eux tire, et une fleur se plante dans son crâne...
Note
Dans l'épisode 3 de la saison 1 Un atome de bon sens, Homer signe sa lettre de suicide par "Homer Jay Simpson", entrant en contradiction avec cet épisode. Cependant, en anglais, la lettre J et le prénom Jay se prononce de la même manière (d'où ce prénom), rendant la VF de la saison 1 prémonitoire par accident.
C'est Yo La Tengo qui a composé la reprise psychédélique du thème des Simpson utilisé pendant les crédits.
L'épisode a deux réalisateurs car Mark Kirkland, en instance de divorce n'a pas pu s'occuper de la première partie de l'épisode, réalisée donc par Matthew Nastuk.
Le gag du tableau, « Tout le monde se moque de ce que « est » est pour moi » (« No one cares what my definition of 'is' is »), est une référence à la déposition de Bill Clinton pendant l'affaire Monica Lewinsky.
Le film de promotion de la centrale nucléaire de M. Burns finit par « An Alan Smithee Film » - de 1968 à 1999, ce pseudonyme était utilisé par les réalisateurs voulant se dissocier d'un film dont ils avaient perdu le contrôle.
Lors du flashback à Woodstock, on remarque une des photographies les plus connues du festival, utilisée pour l'album et la pochette du dvd, pendant une seconde entre le plan où Jimi Hendrix joue et celui où on voit Homer danser dans la boue.
En version originale, Homer s'adresse à l'un des hippies par un « Good Morning Starshine ». C'est une référence à la comédie musicale Hair.
Le chien de Seth et Munchie, Ginsberg, doit son nom au poète Allen Ginsberg.
La descente en ville d'Homer et des hippies et l'addition involontaire de drogue dans le jus sont une référence aux Merry Pranksters.
Quand Ned Flanders, au volant, se met à avoir des hallucinations après avoir bu le jus de légumes bio, il voit de nombreux symboles de groupes de rock : les ours dansants et les squelettes dansants du groupe Grateful Dead (chacun disant "Bonjour Ned" en soulevant son chapeau, auquel est resté attaché son crâne) suivis par les marteaux marchants de The Wall des Pink Floyd et de la bouche tirant la langue des Rolling Stones. Matt Groening, le créateur de la série, a avoué être un grand fan de ces trois groupes de rock.
Quand Barney prend peur devant l'hallucination due à la drogue du jus de légume, il boit une bière pour avoir une autre hallucination qui prend le dessus. Un éléphant rose apparaît alors pour « aider » Barney. Celui-ci ressemble beaucoup à l'éléphant rose que voit Dumbo quand il est saoul.
La scène où Abraham et Jasper sont assis sur un banc en train de rire bêtement, l'un de face et l'autre de biais, est calquée sur la série Beavis et Butt-Head.
Lors de la scène finale (quand Homer demande au Docteur Hibbert s'il peut lui couper une partie de la fleur qu'il a plantée dans le crâne et qui lui cache la télévision, et que celui-ci lui répond qu'il est docteur et pas jardinier) est une référence à Star Trek quand le Docteur McCoy dit souvent « je suis un docteur, pas un ingénieur » (ou toute autre profession).
À la fin des crédits, Homer murmure : « J'ai enterré Flanders » (I burried Flanders) parodiant la légende urbaine « Paul is dead » (affirmant que Paul McCartney était mort et remplacé par un sosie, car dans la chanson des BeatlesStrawberry Fields Forever, John Lennon termine la chanson par un étrange cranberry sauce que beaucoup de fans avaient interprété en I burried Paul). La version psychédélique du thème des Simpson durant les crédits peut aussi être vue comme une parodie de la chanson des Beatles Within You Without You ou d'un hommage à la chanson Tomorrow Never Knows (la batterie est identique, solo de guitare inversé, etc.)