Après des études de lettres et de philosophie à Grenoble, il débute comme chroniqueur aux informations, puis s'occupe de la rubrique cinématographique au journal Le Monde en 1946, puis à Combat (sous le pseudonyme de Palinure), à Carrefour, La Bataille, et publie des articles dans Les Cahiers du cinéma[2].
Il réalise aussi de grands reportages, à Auschwitz, en Argentine[3]...
On lui doit la découverte de Serge Gainsbourg à la suite de l'article paru sur deux colonnes dans Combat le , soit six mois avant la sortie de son premier album 25 cm Du chant à la une ![4] Dans Le Canard enchaîné du , Henry Magnan fut aussi le premier à publier une critique sur le tour de chant de Barbara au cabaret L'Écluse[5].
Il est également l'auteur de nouvelles, à la radio et dans la presse et à la télévision.
Il fut marié à Dolette Monot en 1945, puis à la cinéaste Yannick Bellon en 1953, avec laquelle il a collaboré sur plusieurs films, notamment Varsovie...quand même, un documentaire dont le texte était lu par Maria Casarès[6].
« Aucune école de journalisme n’enseignera jamais ces vertus cardinales qui sont des dons innés : l’esprit d’observation, la spontanéité de réaction, la vitesse de transmission et, par-dessus tout, l’art du contact humain, autrement dit la sympathie ». (Olivier Merlin, chef du secrétariat de rédaction du Monde)
« Henri Magnan, c'était la fureur de vivre, toujours le mot drôle à la bouche, ou au bout de la plume ». (Édouard Sablier dans La création du Monde)