Henri est le petit-fils de Nicolas Levet et le fils de Georges Levet, deux hommes politiques français ; sa mère est née Anne Marie Julie Pauline Lavigne.
Poète, chroniqueur au Courrier français (1895-1896) puis à La Plume, il obtient par l'intermédiaire de son père une mission en Inde (1897). Il devient ensuite diplomate, ayant choisi cette carrière par goût du voyage. Elle le conduit aux Philippines (secrétaire-archiviste à Manille en 1902), puis aux Canaries (chargé de la Chancellerie de Las Palmas en 1906). Il meurt de phtisie à Menton à l'âge de 33 ans.
Il aurait écrit un unique roman nommé l'Express de Bénarès, qui est perdu aujourd'hui[1].
Ses parents ont méthodiquement brûlé tous ses manuscrits et lettres[2].
L'écrivain Frédéric Vitoux lui rend hommage dans un livre du même nom, L'Express de Bénarès, Fayard, 2018.
Cartes postales
La part la plus appréciée de son œuvre, qu'il signe Henry J.-M. Levey, consiste en dix poèmes, les Cartes postales, parues en revue entre 1900 et 1902 et rééditées après la mort de l'auteur par Valery Larbaud et Léon-Paul Fargue à La Maison des amis des livres en 1921. Elles eurent une grande influence sur Larbaud et sur tout un courant de poètes du voyage.
Henry J.-M. Levey, Le Pavillon ou la Saison de William W. Lance, petit poème cultique, Paris, Collection bibliophile de L'Aube, 1897 [achevé d'imprimé du 15 mai 1897]. Préface d'Ernest La Jeunesse. Décorations d'Alfredo Müller. Publié concomitamment avec quelques variantes dans la revue L'Aube, 2e année, n° 4, juin 1897, pp. 196-197.
Henry J.-M. Levey, Le Drame de l'allée. Études, Paris, Imprimerie Charles Renaudie, 1897 [achevé d'imprimer du 25 septembre 1897]. Dédié à Francis Jourdain.