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Henri de Schomberg descend de la famille von Schönberg, une famille de la noblesse immémoriale saxonne dont on retrouve des traces écrites à partir du XIIIe siècle. Les membres de cette famille occupèrent de hautes fonctions en Saxe, en Thuringe et d'autres principautés allemandes, aussi bien au service des souverains que de l'Église. Son père était Gaspard de Schomberg, comte de Nanteuil, et sa mère Jeanne de Chasteignier, demoiselle de La Roche-Posay.
Il épousa en secondes noces un an avant sa mort Anne de La Guiche, morte en 1663, qui lui donna une fille posthume :
Jeanne-Armande (1632-1706), épouse le prince Charles II de Guémené, de la maison de Rohan.
Les papiers personnels de la famille Von Schomberg sont conservés au sein du Chartrier de Schomberg, Le Plessis-Liancourt et de La Rochefoucauld aux Archives nationales sous la cote 8AP : Inventaire du fonds 8AP.
Anne de La Guiche acquit un logis au 15 de la rue Vieille-du-Temple, baptisé « hôtel de Schomberg ». En 1699, l'hôtel est acquis par Aymé Sever, avocat au Parlement de Paris. Le bâtiment existe encore de nos jours et ne doit pas être confondu par l'hôtel de Schomberg autrefois situé entre la rue Bailleul et la rue Jean-Tison, détruit[2].
Hommages
En tête de son Histoire des grands chemins de l'Empire romain, Nicolas Bergier adresse une dédicace « a tres-haut, et tres-puissant seigneur messire Henry de Schonberg, comte de Nanteuil & de Durestal, Chevalier des Ordres du Roy, capitaine de Cent Hommes d'Armes de ses ordonnances, Gouverneur & Lieutenant General pour sa Majesté en ses païs de la Marche & Limousin, Colonnel des Gens de Guerre Allemans entretenus pour le service de sa Majesté, & Surintendant General des Finances de France. »[3] Il évoque ainsi l'origine germanique de la famille de Schomberg en rappelant la tradition de culture d'accueil qui fait l'honneur de la France[4].
↑Transcrit sur l'édition de 1728. Conforme à l'édition 1622 disponible sur Gallica.
↑« Monseigneur, C'est une loüange que les Estrangers mesmes donnent à la France, de ne mesurer pas les hommes par le lieu de leur naissance seulement, mais par leur esprit & leur industrie : & ne faire pas comme plusieurs autres Nations, qui par une commune erreur punissent aux Estrangers la condition de leur origine. »