En 1879, il est nommé professeur de dessin dans les écoles primaires[7]. Commence alors une longue carrière professorale qui s'étend de 1879 à 1911[7]. En 1882, il est nommé professeur à l'athénée, succédant à Édouard van Marcke[7]. De 1885 à 1911, il enseigne (reprenant les cours de 2e année du cycle inférieur d'apprentissage d'Émile D'heur)[9] à l'Académie royale des beaux-arts de Liège[4],[5],[6],[10], où il est « un des professeurs les plus estimés »[4]. En 1903, il renonce à son professorat à l'athénée pour accepter un poste d'enseignant de dessin, d'anatomie et d'expression à la section des demoiselles de l'Académie[7]. Il est également chargé de l'organisation des cours de perspective pour l'obtention du diplôme de professeur de dessin dans les écoles moyennes de l'État[7].
Jacques Goijen estime qu'« il se fit remarquer par ses œuvres de genre plus que par ses rares paysages »[10]. La rubrique nécrologique du journal La Meuse, quant à elle, indique que « c'était un artiste de très réel mérite, qui excellait dans le portrait et dans les scènes d'intérieur. Il avait un sens merveilleux de la lumière et, sous ce rapport, il a laissé des tableaux d'un charme intimement pénétrant »[7].
Jacques Goijen, Dictionnaire des peintres de l'École liégeoise du paysage, Liège, École liégeoise du paysage Éditions, , 657 p. (ISBN9782960045901 et 2-9600459-04, OCLC980910178).
Cécile Renardy, Émile Berchmans 1867 - 1947 ; Essai d'inventaire de l'œuvre, Liège, Affaires culturelles de la Province de Liège, , 118 p. (OCLC1067697711).