Helen Beatrice May Joseph (née Helen Fennell le en Angleterre et morte le en Afrique du Sud) est une enseignante, travailleuse sociale et militante anti-apartheid.
Inculpée pour haute trahison, elle est interpellée en avant de faire l'objet d'isolement en 1957 en prison. Acquittée en 1961, elle est inculpée de nouveau en 1962 en vertu de la nouvelle loi sur le sabotage et placée en résidence surveillée. Helen est vicitime de plusieurs tentatives d'assassinats[2],[4].
Décès
Atteinte d'un cancer diagnostiqué en 1971, l'ordre d'isolement intérieur la concernant est suspendu avant d'être ré-appliqué en 1980 pour une durée de 2 ans. Helen Joseph meurt le à Johannesburg à l'âge de 87 ans[5],[6].
Hommages
En 1992, Helen Joseph est admise à l'ordre de Simon de Cyrène(en), la plus haute distinction décernée par l'Église anglicane d'Afrique australe à ses membres laïcs en reconnaissance de leurs services remarquables.
Plusieurs lieux sont baptisés en son honneur en Afrique du Sud, notamment l'ancienne Davenport Road à Glenwood (Durban), un hôpital à Johannesbourg (le Helen Joseph Hospital), une résidence universitaire à l'université Rhodes ou encore une rue à Rustenburg. Une section de Church Street à Pretoria a également rebaptisée en son honneur en juin 2012.
Œuvres littéraires
If This Be Treason (1963), Andre Deutsch, Londres
Tomorrow's Sun (1967), John Day Company, New York
Side by Side (1987), autobiographie, William Morrow & Co, New York (ISBN0688071031)
↑Roxana Azimi, « En Afrique du Sud, les combattantes de la liberté immortalisées par Sue Williamson », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑(en-US) Alan Cowell, « Helen Joseph Dies in South Africa; Early Foe of Apartheid Was 87 », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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