Krebs était apparemment en communication avec Adolf Hitler et a été à quelques reprises membre du Parlement tchèque. En 1933, son immunité parlementaire lui est retirée et il est emprisonné. Krebs réussit ensuite à rejoindre l'Allemagne nazie, où il s'incorpore dans la SS. Quelque temps après, il est promu SS-Brigadeführer. Au milieu des années 1930, il écrit deux ouvrages sur les Allemands des Sudètes: Kampf in Böhmen (Berlin, 1936); Wir Sudetendeutsche (Berlin, 1937).
Il rencontre Rudolf Jung(en) et Hans Knirsch(en), deux des rares national-socialistes Moraves originaux à demeurer dans le parti après 1933. Au cours des Accords de Munich, Heinrich Himmler et les SS donnent gain de cause à Krebs et Konrad Henlein. Krebs revient en Moravie en 1939 et participe à la persécution des opposants politiques du régime nazi. Il est nommé Oberregierungsrat im Reichsinnenministerium (chef de la direction au Reich du Ministère de l'Intérieur), gardant ce poste jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Kampf in Böhmen, (Berlin: Volk und Reich Verlag, 1936)
Wir Sudetendeutsche, (Berlin: Runge, 1937).
Karl Vietz, Ein Leben Für die Freiheit, in H. C. Kaergel, Ein Sudetendeutscher, p. 145
Lumans, Valdis O., Himmler’s Auxiliaries; The Volksdeutsche Mittelstelle and the German National Minorities of Europe, 1933-1945 - 1993. (ISBN0-8078-2066-0 et 978-0-8078-2066-7)