Réussissant à combiner, recherche académique et appui technique opérationnel, il détient une expérience significative sur les questions de développement et de gouvernance économique mondiale ; il se voit souvent invité par des médias nationaux ou internationaux[6].
Il enseigne régulièrement l'économie internationale et l'économie du développement dans plusieurs universités. Lors du sommet de l'Union africaine (UA), tenu à Accra en , il est nommé par le président en exercice de l'UA, John Kufuor, comme membre du « panel d'éminents Africains » composé de treize hautes personnalités dont l'ancien secrétaire exécutif de la CEA, Adebayo Adedeji(en), et l'ancien envoyé spécial du président de l'UA en Mauritanie, Vijay Makane[8]. Ce panel a pour mission d'auditer l'organisation et de proposer des « stratégies pour son renforcement » ; le rapport d'audit est soumis aux chefs d'État de l'UA lors du sommet d'Addis-Abeba en janvier 2008[9].
Il est également membre des différents comités suivants :
comité de pilotage de l'initiative « aide au commerce » de l'Organisation mondiale du commerce (2007-2008) ;
Le , il est interdit de voyager sur décision du juge d'instruction au tribunal de première instance de Tunis en raison de son éventuelle implication dans une affaire de complot contre la sûreté de l'État, décision révoquée le [10].
Se définissant comme néokeynésien[6], Hakim Ben Hammouda est l'auteur ou coauteur de nombreux rapports d'expertises économiques, plus d'une vingtaine d'ouvrages et une cinquantaine d'articles dans des revues scientifiques internationales à comité de lecture, dans les domaines de l'économie internationale et du développement. Il publie par ailleurs des chroniques régulières dans l'hebdomadaire Réalités et sur le site Leaders[6] ; celles-ci sont également disponibles sur son blog.
Plus généralement, ses derniers travaux académiques s'intéressent principalement aux déterminants de la croissance et à l'impact de la crise économique pour les économies émergentes. Il publie en un ouvrage de référence sur la crise aux éditions Ellipses, qui contredit la thèse de la déconnexion des cycles économiques entre les pays développés et les pays émergents. Son dernier ouvrage publié en 2010, Crise... naufrage des économistes ? : enquête sur une discipline en plein questionnement coécrit avec Nassim Oulmane et Mustapha Sadni Jallab et publié par les éditions De Boeck, a reçu en avril 2011 une mention d'honneur lors de la remise du prix Turgot[12] qui récompense chaque année le meilleur livre d'économie financière[13]. Son ouvrage publié en 2011, Le G20 et les défis de la gouvernance globale, reçoit en avril 2012 une mention d'honneur au prix de la francophonie FFA-Turgot[14].
Crise globale. Un regard du sud, Paris, Maisonneuve et Larose, coll. « Monde Africain », , 221 p. (ISBN2-7068-1626-0).
100 mots pour comprendre le développement, Paris, Maisonneuve et Larose, , 218 p. (ISBN2-7068-1650-3).
Le NEPAD et les enjeux du développement en Afrique : [contributions d'un colloque, Yaoundé, avril 2002], Paris, Maisonneuve et Larose, , 283 p. (ISBN2-7068-1669-4).