McMaster a écrit en 1997 un livre intitulé Dereliction of Duty (Manquement au devoir) qui critique les actions du leadership militaire américain de haut rang pendant la guerre du Vietnam. Le livre a été largement lu dans les cercles du Pentagone et inclus dans les listes de lecture militaire.
En , il est nommé conseiller à la sécurité nationale par le président Donald Trump[3]. Sa nomination, ainsi que celle du général Mattis qui ne « sont pas pro-russes du tout » sont interprétées comme un tournant de la politique étrangère américaine vers une attitude nettement plus agressive vis-à-vis de la Russie[4]. Certains commentateurs allant jusqu'à affirmer que McMaster contredit à peu près en tous points les axes principaux de la politique étrangère de Donald Trump[5].
Il est alors la cible de critiques venant du camp nationaliste pro-Trump qui lui reproche le licenciement de ces trois personnalités, mais également son opposition à annuler l'accord sur le nucléaire avec l'Iran sans un plan de sauvegarde[9],[10]. Ainsi, l'une des lignes d'attaque contre McMaster est qu'il serait secrètement anti-Israël. Ces attaques conduisent peu de temps après Trump et Kushner à publier des déclarations exprimant leur soutien à McMaster où ils soulignent que celui-ci est « très pro-israélien »[9],[11].
Le , le Washington Post affirme que Trump aurait décidé de se séparer de McMaster mais ne souhaiterait pas l'annoncer officiellement avant de lui avoir trouvé un remplaçant[13]. Le , John R. Bolton est désigné pour lui succéder[14], le président Trump reprochant notamment à H. R. McMaster son ton donneur de leçons en géopolitique. Il prend ensuite sa retraite[12].
Notes et références
↑(en-GB) Charlie Skelton, « Bilderberg 2017: secret meeting of global leaders could prove a problem for Trump », The Guardian, (ISSN0261-3077, lire en ligne, consulté le ).
↑Le Point, magazine, « Le très secret groupe Bilderberg se réunit avec Trump au menu », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).