La résidence présente 871 m2 de surface[2]. C'est la dernière des huit demeures construites sur la place, et elle respecte comme les sept autres le dessin imposé par les architectes Étienne Blon et Louis Amouroux en 1828[1]. Les propriétaires successifs ont été Gustave Massion (qui a donné son nom originel au bâtiment), raffineur, les sœurs de Loynes, et Georges Hailaust. Celui-ci, négociant en bois, s'installe en 1919[2].
Cet hôtel abrite à la fin du XXe siècle la Direction régionale des impôts[1].
La façade de l'Hôtel de la Marine est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du , le jardin, un escalier et les salons par arrêté du [3].
La société Akeneo(en) occupe l'Hôtel de la Marine depuis [4].
Côté place, la façade respecte le standard établi en 1828 par les architectes Étienne Blon et Louis Amouroux. Eugène Démangeat, architecte de l'hôtel de la Marine, réalise un rez-de-chaussée à refends, contraint par le dénivellement. La façade de l'étage est percé de cinq fenêtres avec, de chaque côté, des pilastres jumelés. Le haut de la façade s'achève par un entablement de triglyphes et de métopes[1]. Le toit est fait d'ardoise.
Côté jardin, l'architecte, libéré de la contrainte régissant les réalisations donnant sur la place, dessine une façade dans un style « néo-Louis XV ». Le premier étage est pourvu d'un balcon filant à garde-corps en fer forgé. Les fenêtres y sont agrémentées de mascarons[1].
↑Cécile Faver, « Numérique : Akeneo a trouvé la maison de ses rêves à Nantes », Nantes métropole, (lire en ligne).
Voir aussi
Bibliographie
Jean-Luc Flohic (dir.), Le Patrimoine des communes de la Loire-Atlantique, t. 2, Charenton-le-Pont, Flohic éditions, coll. « Le patrimoine des communes de France », , 1383 p. (ISBN2-84234-040-X).