En 113, l'empereur romain Trajan fait une priorité stratégique de la conquête de l'Est et de la défaite des Parthes[2]. Il réussit à investir Ctésiphon, la capitale parthe et installe l'arsacideParthamaspatès comme souverain client de Rome. Toutefois, les révoltes judéo-parthes, ainsi que celles des juifs messianiques de l'empire romain (Guerre de Kitos) qui éclatent en 116, contraignent les forces romaines à repasser l'Euphrate (117) et opérer une dure occupation de la Parthie qui se prolonge jusqu'en 123[3] : Hadrien, qui a succédé à Trajan en août 117, a inversé la politique de son prédécesseur et affirme son intention de rétablir l'Euphrate, comme la limite des territoires contrôlés par Rome.
Cependant, au cours du IIe siècle, la guerre a éclaté de nouveau, lorsque Vologèse IV tente vers 161 d'installer un de ses vassaux sur le trône d'Arménie. Une contre-attaque romaine mené par le général Statius Priscus vainc les Parthes et installe le favori des romains sur le trône arménien. L'invasion de la Mésopotamie culmine avec le sac de Ctésiphon en 165.
↑Lightfoot (1990), 115: "Trajan succeeded in acquiring territory in these lands with a view to annexation, something which had not seriously been attempted before [...] Although Hadrian abandoned all of Trajan's conquests [...] the trend was not to be reversed. Further wars of annexation followed under Lucius Verus and Septimius Severus."; Sicker (2000), 167–168
↑Simon Claude Mimouni, « Les elkasaïtes : État des questions et des recherches », dans Peter J. Tomson et Doris Lambers-Petry (dirs.), The Image of the Judaeo-Christians in Ancient Jewish and Christian Literature, Tübingen, Mohr Siebeck, , 209-229 p. (ISBN9783161480942), p. 227