Le nom de la municipalité provient du nom de l'ancien canton de Grenville, l'une des deux anciennes municipalités fusionnées en la municipalité actuelle, de même que du nom de la rivière Rouge qui arrose la municipalité. Le nom Grenville honore l’homme politique britannique, Sir William Grenville (1759-1824), Premier ministre (-) du roi George III et premier baron de Grenville. L'origine du nom de la rivière Rouge est incertaine mais l'hypothèse la plus vraisemblable se rapporte à la teinte rougeâtre des eaux de la rivière provoquée par l'oxydation des roches de son lit[2]. La municipalité est créée en 2002 par la fusion de l'ancienne municipalité de Calumet et du canton de Grenville[3].
À partir du lac du Nord, dans le sud-ouest de la municipalité, la Petite rivière Saumon coule vers le sud jusqu'à sa confluence avec la rivière des Outaouais.
La rivière Rouge traverse le centre de la municipalité du nord au sud jusqu'à sa confluence avec la rivière des Outaouais.
La rivière du Calumet Est traverse la municipalité du nord-est vers le sud-ouest jusqu'à sa confluence avec la rivière du Calumet qui, à partir du lac wilson dans le nord-est, coule vers le sud jusqu'à sa confluence avec la rivière des Outaouais.
À partir de son crénon, dans le nord-est, la rivière Kingham coule vers le sud jusqu'à sa confluence avec la rivière des Outaouais dans le sud-est de la municipalité.
Le recensement dénombre 2 746 habitants en 2011. La population totale permanente est en croissance légère mais continue depuis le début des années 1990[5]. Le nombre de non-résidents ayant une propriété à Grenville-sur-la-Rouge est estimé à 1 000[6]. En 2011, Grenville-sur-La Rouge compte 1 248 logements privés occupés par des résidents habituels et 651 résidences secondaires et autres logements non habituellement occupés de manière permanente[5].
L'écu de la municipalité de Grenville-sur-la-Rouge se blasonne ainsi :
D'or à la bande ondée de gueules accostée de deux écussons aux armes du très honorable George Grenville au naturel (De sinople à la croix d'argent chargée de cinq tourteaux de gueules)
Une particularité de Grenville-sur-la-Rouge est d'être divisée en deux arrondissements : Grenville et Calumet, qui correspondent aux deux anciennes municipalités constituantes de la municipalité actuelle[1]. L'arrondissement de Grenville est reconnu bilingue par la charte de la langue française[9]. Le conseil municipal planifie la construction d'un nouvel hôtel de ville pour 2013[10]. Le mode d'élection est en bloc et sans division électorale[1]. La mairie est quelque instable pour le terme 2009-2013, comptant deux élections partielles et quatre maires se succédant. Aux élections partielles à la mairie de 2010, John Saywell devient maire, devançant l’ancien maire Michel Brosseau. Lors des élections partielles à la mairie le , Michel Brosseau devient maire, récoltant davantage de voix que Marc Legris et Richard Polissena[11],[12]. Les relations au conseil municipal demeurent néanmoins tendues[13]. Michel Brosseau ne se représente pas à la mairie à l'élection de . L'ancien maire John Saywell est élu avec 78,8 % contre Diane Monette. Le taux de participation est de 48,3 % et quinze candidats se disputent les six postes de conseillers[1],[14].
La rivière Rouge est reconnue pour ses activités nautiques en eau vive comme le canot, le kayak et le rafting. Les services d'accueil touristique comprennent le camping de la Halte des Sept-Sœurs[17]. Hydro-Québec prévoit en 2014 la fermeture de la centrale hydroélectrique Chute Bell sur la rivière Rouge après le rachat des parts respectives de 20 % et 10 % de la municipalité de Grenville-sur-la-Rouge et de la MRC d'Argenteuil dans la société en commandite ayant aménagé et exploitant la centrale depuis 1999[18]. L'Hôtel Villégiature Lac Carling a recommencé ses activités en 2016[19].
Urbanisme
Les paysages sont de qualité. Les terres y sont généralement peu fertiles et le couvert forestier est dominant[20]. Elle compte quelques hameaux dont Calumet et Pointe-au-Chêne. Le territoire municipal est traversé d'est en ouest par l'autoroute de l'Outaouais (A-50) qui relie Gatineau à Lachute et Mirabel. La route 148, ancien trajet entre Gatineau et Lachute, longe la rivière des Outaouais. Le Chemin Scotch, qui correspond à un segment de la route 344, suit un axe nord-sud reliant l'échangeur avec l'autoroute 50 au village de Grenville puis vers le pont du Long-Sault qui permet d'accéder à la ville franco-ontarienne de Hawkesbury. Vers l'est, la route 344 se dirige vers Oka. Le pont Rivington franchit la rivière. Le secteur de Carillon est desservi par le centre communautaire Paul-Bougie[21].
Les principaux artistes locaux comprennent Simon Lefrançois, sculpteur sur bois et ferronnier d'art. La Route des arts est un événement ateliers ouverts se tenant fin juillet de Wentworth-Nord à Grenville-sur-la-Rouge[25].
Société
Un glissement de terrain se produit sur le chemin de la Rouge en 2013[26].
Notes et références
↑ abcdef et gGouvernement du Québec, « Grenville-sur-la-Rouge », Répertoire des municipalités, sur Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation.
↑Gouvernement du Québec, « Rivière Rouge », 54707, sur Commission de toponymie du Québec (consulté le )
↑ abc et da. Statistique Canada. Grenville-sur-la-Rouge, Québec (Code 2476052) et Argenteuil, Québec (Code 2476) (tableau). Profil du recensement, produit nº 98-316-XWF au catalogue de Statistique Canada. Ottawa. Recensement 2011, diffusé le . Consulté le . b. Statistique Canada. 2007. Grenville-sur-la-Rouge, Québec (Code2476052) (tableau). Profils des communautés de 2006, Recensement de 2006, produit nº 92-591-XWF au catalogue de Statistique Canada. Ottawa. Diffusé le . Consulté le . c. Statistique Canada. 2002. Profils des communautés de 2001. Calumet et Grenville (canton). Diffusé le . Date de modification : 2005-11-30. No 93F0053XIF au catalogue de Statistique Canada. d. Statistique Canada, Recensement de la population de 1996, produit numéro 95F0181XDB96001 au catalogue de Statistique Canada. Calumet et Grenville (canton). Consulté le 4 octobre 2013.
↑Charlotte Paquette, « Élections 2013 : vote des non-domiciliés », Tribune Express, vol. 19, no 49, , p. 8.