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Selon l'opposition syrienne, le gouvernement de transition devrait rester en place durant 6 à 18 mois, qui seront nécessaires à la rédaction d'une nouvelle constitution[3].
Formation
Le , le chef du groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTS) et du gouvernement de salut syrien, Abou Mohammed al-Joulani, déclare sur Telegram que les institutions publiques syriennes ne seraient pas immédiatement reprises par ses forces, mais seraient plutôt temporairement détenues par le Premier ministre sortant, Mohammad Ghazi al-Jalali, jusqu'à ce que la transition politique complète soit achevée[4]. Al-Jalali annonce dans une vidéo sur les réseaux sociaux qu'il prévoit de rester à Damas et de coopérer avec le peuple syrien, tout en exprimant l'espoir que la Syrie pourrait devenir « un pays normal » et commencer à s'engager dans la diplomatie avec d'autres nations[5],[6]. Al-Jalali exprime également sa volonté de « tendre la main » à l'opposition[7].
Des sources indiquent qu’un accord de transfert du pouvoir à un gouvernement intérimaire pourrait être signé le lendemain[6].
Le , Mohammed al-Bachir est nommé Premier ministre par le Commandement général. Il prend ses fonctions le lendemain et il est prévu qu'il les conserve jusqu'au [2], date prévue du lancement d'un « processus constitutionnel ». Il reconduit alors les ministres de l'administration d'Idleb[8]. L'envoyé spécial onusien pour la Syrie, Geir Pedersen, annonce que la nomination d'al-Bachir est contesté par de nombreux Syriens, qui craignent « qu'un groupe puisse ainsi monopoliser le pouvoir ». Il appelle à lancer un « processus plus inclusif »[9]. De même, le Front du retour et de la construction dénonce la nomination d'une personnalité d'HTC « sans concertations avec les élites politiques syriennes »[10].
Le , le gouvernement annonce qu'il va « geler la Constitution et le Parlement » jusqu'au lancement du processus constituant. Un « comité juridique et des droits humains » sera chargé de proposer des amendements à la Constitution après son examen[11]. Un Conseil consultatif sera ensuite nommé pour faire office de Parlement provisoire[12].
↑« En direct, guerres au Proche-Orient : Les nouvelles autorités nomment un ministre des affaires étrangères », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )