Asaïb Ahl al-Haq (arabe : عصائب أهل الحق, « La ligue des détenteurs du droit »), surnommé AAH par la coalition militaire en Irak[8] et Résistance islamique en Irak par ses partisans[9], est un mouvement militaire et politique islamistechiiteirakien soutenu par l'Iran[10].
AAH est dirigé par son fondateur Qais al-Khazali. Ce dernier est arrêté le à Bassorah par les troupes d'occupation américaines et Akram al-Kaabi prend le commandement pendant la période de son emprisonnement[15],[16]. Qais al-Khazali est relâché vers fin décembre 2009 ou début janvier 2010 en échange de la libération d'un otage britannique[12],[17].
Effectifs
Les effectifs du groupe sont estimés à environ 4 000 hommes en 2015. Son quartier-général est établi à Bagdad, il dispose également de bureaux à Al Khalis, Bassorah, Najaf et dans plusieurs villes du sud et du centre de l'Irak[11]. En 2015, il compte également quelques centaines de combattants sunnites[18].
En 2017 le groupe compterait plus de 10 000 combattants, s'imposant ainsi comme l'une des plus puissantes milices chiites en Irak[19].
Pendant la guerre d'Irak, AAH est actif à Sadr City, dans les zones chiites de l'Irak et dans les provinces de Diyala et Kirkouk[12].
En 2006, l'AAH abat un hélicoptère Lynx de l’armée britannique à Bassorah et est crédité d'avoir mené, entre 2006 et 2011, 6 000 attaques contre les forces américaines.
Dès 2012, il fournit des combattants aux milices étrangères pro-régime durant la guerre civile syrienne ; il est accusé de plusieurs massacres contre des sunnites en juillet et août 2014[12],[11],[21].
En septembre 2017, Qais al-Khazali met en garde par rapport au référendum sur la question du Kurdistan indépendant qui aura lieu le 25 du même mois, déclarant ainsi que si le Kurdistan venait à avoir son indépendance, son groupe (AHH) et le Hachd al-Chaabi interviendront militairement considérant cela comme une occupation illégale[23].
À la suite de l'arrestation de Qaïs et Laith al-Khazali, en [26], le groupe monte une expédition le contre le ministère des finances irakien(en) et enlève cinq Britanniques dont 4 travaillaient pour une société canadienne de sécurité Garda World[27] et Peter Moore, un consultant en informatique[28]. Peter Moore a été échangé contre Qais al-Khazali, les quatre autres otages (Jason Swindlehurst, Jason Creswell, Alec MacLachlan et Alan McMenemy) ont été tués par balles[29].
Le , le groupe revendique l'enlèvement de Issa T. Salomi, un entrepreneur civil américain disparu le à Bagdad[30]. Il est relâché le [31].