NaGormonda de Monpeslier ou de Montpelher ou encore de Montpellier (vers 1226–1229) était une trobairitz originaire de Montpellier écrivant en occitan.
Biographie
Son unique poème (un sirventès) qui nous est parvenu, premier poème politique français écrit par une femme montre son attachement au catholicisme et à la papauté (de là on a supposé qu'elle pouvait être une dominicaine) ; elle justifie la croisade des albigeois[1]. Les positions qu'elle exprime sont similaires à celles d'un autre troubadour, Lanfranco Cigala.
Œuvre
Greu m'es a durar ; Gormonda riposte au sirventès où le troubadourGuilhem Figueira attaque la papauté. Elle y adopte la même forme métrique que Figueira, en vingt strophes[2].
Bibliographie
Matilda Tomaryn Bruckner, « Fictions de la voix féminine: Les femmes troubadours », Speculum, vol. 67, n° 4 (), pp. 865-891.
Katharina Städtler, « Le sirventès par Gormonda de Monpeslier » dans La voix de la Trobairitz - Perspectives sur les femmes troubadours, William D. Paden, éd. de l'université de Pennsylvanie, Philadelphie, 1989.
Palmer A. Throop, « La critique de la politique papale croisade en ancien français et provençal », Speculum, vol. 13, n ° 4 (), pp. 379-412.
Notes et références
↑Palmer A. Throop, « La critique de la politique papale croisade en ancien français et provençal », Speculum, vol. 13, n ° 4 (octobre 1938), p. 395.