Global Feminisms présente tous les médiums, y compris la peinture, la sculpture, la photographie, le film, la vidéo, l'installation et la performance, en mettant l'accent sur l'art féministe contemporain dans une perspective mondiale[5]. Son objectif est d'aller au-delà du féminisme occidental, qui est devenu la représentation dominante du féminisme et de l'art féministe depuis les années 1970[6].
L'exposition Global Feminisms est organisée par thème. La question soulevée est « qu'est-ce que l'art féministe ? »
Les thèmes abordés comprennent l'ouverture, le multiculturalisme, la variété et l'inégalité entre les sexes. Global Feminisms explore les questions féministes à travers et au sein de différentes cultures, races, classes, religions et sexualités. Il est aussi question de mort, douleur, vieillesse, guerre, sexe et maternité. L'installation au Brooklyn Museum n'est pas construite de manière chronologique, mais en quatre catégories dont les œuvres se chevauchent : cycles de vie, identités, politique et émotion[8]. Les cycles de vie comptent les étapes de la vie de la naissance à la mort. La section sur l'identité étudie les notions de soi, y compris les identités raciales, de genre, politiques et religieuses. La politique explore le monde à travers des femmes artistes qui démontrent que le politique est personnel. Enfin, les salles des émotions présentent l'idée conventionnelle des femmes en tant que créatures émotionnelles et victimes.
Dans une enquête écrite menée après avoir vu des œuvres féministes au Brooklyn Museum, les réponses du public relève que celui-ci a développé une nouvelle conscience du féminisme[11].
Références
↑(en-US) Roberta Smith, « Global Feminisms - Art - Review », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )
↑(en-GB) Alexandra Genova, « Activism in the art world: meet the next generation of radical curators », The Guardian, (ISSN0261-3077, lire en ligne, consulté le )
↑Ehrlich, « Adolescent girls' responses to feminist artworks in the Elizabeth A. Sackler Center for Feminist Art at the Brooklyn Museum », Project Muse, vol. 2, no 37,