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Gildo Caputo (né Ermenegilde Angelo Caputo à Paris le de parents italiens et mort à Paris le [1]) est un marchand d'art antifasciste italien naturalisé français. Il est le fils d'un peintre originaire de Salerne, Ulisse Caputo, et petit-fils d'éditeur (sa mère milanaise est la fille du célèbre éditeur Andelo Sommaruga).
Biographie
Après des études au lycée Louis-le-Grand puis à la Sorbonne, il effectue de nombreux voyages en Amérique du Sud. Engagé volontaire en 1939 dans la légion garibaldienne du colonel Marabini, il passe dans la Légion étrangère, obtient la nationalité française, participe à la Résistance dans le réseau "Ronsard", tandis qu'il écrit des critiques dans Comœdia et l'édition française du journal italien Il Tempo.
« La Galerie de France était alors une véritable institution, elle dominait la vie artistique internationale et était devenue le lieu d'exposition obligatoire de tout artiste venant du monde entier qui recherchait la consécration de Paris, pour quelque temps encore capitale mondiale de l'art. Grands prix internationaux pour ses artistes, expositions muséales tous azimuts (le Musée d'art moderne de la ville de Paris était devenu une véritable succursale de la galerie), listes d'attente pour les collectionneurs »
écrit Jean-Robert Arnaud ("Cimaise", 1990, p. 7).
Gildo Capto épouse Nathalie Berstein, dite Natha Caputo, puis, en secondes noces Aglaé Libéraki en 1968. Myriam Prévot s'étant suicidée en 1977, il quitte la Galerie de France en 1981 et meurt en 1987.
Témoignage
« Lui et Myriam Prévot voulaient choisir par eux-mêmes leurs artistes, n'en conserver qu'un nombre réduit pour pouvoir bien s'en occuper. C'était un chercheur et il concevait son rôle comme un partage avec les collectionneurs de son enthousiasme et de la confiance qu'il avait en ses artistes. La Galerie de France était un lieu de rencontres avant d'être un lieu de commerce. »
écrit Dina Vierny dans Gildo Caputo, "Cimaise", no 205, Paris, avril-, p. 101.