Membre de l'école française de Rome à partir de 1938, il est envoyé par son directeur Jérôme Carcopino fouiller le site de Castellum Dimmidi en Algérie. Il est ensuite nommé en 1942 directeur par intérim de la Direction des Antiquités de Tunisie, poste dont il devient titulaire en 1946. Il impulse l'exploration archéologue de nombreux sites puniques et romains de Tunisie, et se consacre plus particulièrement à celui de Makthar[2]. Simultanément, il enseigne l'histoire ancienne à l'Institut des Hautes Études de Tunis[4].
En 1954, il soutient une thèse d'État à la Sorbonne, sur les trophées romains, accompagnée d'une thèse complémentaires sur ses fouilles à Makthar[4]. Il quitte la Tunisie en 1956, pour un poste de professeur d'Histoire romaine à la faculté de Lettres de Strasbourg, puis il occupe en 1959 la chaire d'archéologie romaine à l'Institut d'art et d'archéologie de la Sorbonne, département qu'il dirige pendant près de vingt ans[4].
Il mène des chantiers de fouilles en France à partir de 1967 à Argenton-sur-Creuse, l'antique Argentomagus, tout en continuant des missions archéologiques en Tunisie, à Carthage et à Makthar[4].
Publications
Gilbert Picard crée en 1950 la revue Karthago pour publier les résultats de fouilles de la mission archéologique française de Tunisie, prend part au développement de la revue Archéologia et est un temps directeur adjoint de la Revue archéologique[4].
Il est l'auteur en collaboration avec son épouse Colette de plusieurs ouvrages sur l'Afrique romaine, parmi lesquels :