Prix Halphen
Le prix Halphen , de la fondation du même nom, est un prix littéraire, créé en 1856 , décerné alternativement tous les trois ans par l'Académie française [ 1] et par l'Académie des sciences morales et politiques [ 2] , [ 3] .
Achille-Edmond Halphen , né le 19 février 1825 à Paris et mort le 25 août 1856 à Biarritz , est un historien et philanthrope français.
Lauréats de l'Académie française
« Prix décerné à l’auteur de l'ouvrage que l'Académie française jugera à la fois le plus remarquable au point de vue littéraire ou historique, et le plus digne au point de vue moral. »
1863 : Alexandre Huguenin (1810-1862) pour Histoire du royaume Mérovingien d'Austrasie
1866 : Édouard Fournier pour l'ensemble de ses œuvres critiques
1869 : François-Tommy Perrens pour Les mariages espagnols sous le règne du roi Henri IV
1872 : Louis de Backer pour Études néerlandaises
1875 : Henri Tivier (1824-1905) pour Histoire de la littérature dramatique en France depuis ses origines jusqu’au Cid
1878 : Charles Pierre Victor Pajol pour Kléber, sa vie, sa correspondance
1881 :
1884 : Antonin Lefèvre-Pontalis pour Jean de Witt, grand pensionnaire de Hollande
1887 : Édouard Droz pour Le Scepticisme de Pascal
1890 : Adolphe Guillot pour Les prisons de Paris et les prisonniers
1893 : Lucien Perey pour Un petit neveu de Mazarin : le duc de Nivernais et la fin du XVIII e siècle (1763-1798)
1896 :
Alexis Martin (1834-1904) pour Paris et ses environs, régions ouest et nord
Jacques Munier-Jolain (1854-1941) pour La plaidoirie dans la langue française
Emmanuel Rodocanachi pour Renée de France, duchesse de Ferrare
Albert Solanet (1862-1918) pour Les Gorges du Tarn illustrées
1899 : Maurice Tourneux pour Diderot et Catherine II
1902 :
1905 :
Colonel Émile-Hippolyte Bourdeau (1845-19..) pour Le Grand Frédéric
Raoul-Julien-François de Lartigue pour Monographie de l’Aurès
Charles Merki pour La reine Margot et la fin des Valois (1553-1615)
1908 :
Pierre Berger (1869-19..) pour William Blake, mysticisme et poésie
Henri Hauvette pour Littérature italienne
René-Louis Huchon pour Un poète réaliste anglais George Crabbe (1754-1832)
Alfred Roussel pour Un évêque assermenté (1790-1802)
1911 :
Jean Brunhes pour La géographie humaine. Essai de classification positive. Principes et exemples
Princesse Antoine Radziwiłł ou Marie de Castellane pour Duchesse de Dino et Chronique de 1831 et 1862
Édouard Sitzmann pour Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace
1914 :
Édouard Dolléans pour Le Chartisme (1830-1848)
Gustave Noblemaire pour Histoire de la maison de Baux
Jean-Baptiste Turquet pour Souvenirs d’un brigadier de hussards (1870-1871)
1917 :
Auguste Gauvain pour Les origines de la guerre européenne
Joseph Lenfant (1881-1965) pour Notes d’un prêtre mobilisé
1920 :
Aldebert de Chambrun et Charles-Constant-Marie de Marenches pour L’armée américaine dans le conflit européen
Louis Gillet pour Louis de Clermont-Tonnerre (1877-1918)
Étienne Hennet de Goutel pour Le général Cassan et la défense de Pampelune
1923 : Joseph Burnichon (1847-1936) pour La compagnie de Jésus en France. Histoire d’un siècle (1814-1914)
1926 : Henry Fouqueray (1860-1927) pour Histoire de la Compagnie de Jésus en France, des origines à la suppression (1528-1762)
1929 :
1932 :
Jean-Baptiste Coissac de Chavrebière pour Histoire du Maroc
Youri Danilov pour Le grand duc Nicolas
1935 : Jacques Zeiller et Jules Lebreton pour L’Église primitive
1938 :
Charles Oulmont pour Voltaire en robe de chambre
Georges Rigault pour Histoire générale de l’Institut des Frères des Écoles chrétiennes. Saint Jean-Baptiste de la Salle
1941 : Roger Avermaete pour Guillaume le Taciturne
1944 : Émile Sicard pour La Zadruga sud-slave dans l’évolution du groupe domestique et La Zadruga dans la littérature serbe, 1750-1912
1947 :
Aimé Doumenc pour Le Mémorial de la Terre de France
Henri Gaubert (1895-19..) pour Les charrettes de la guillotine
1950 : Robert Burnand (1882-1953) pour Le duc d’Aumale et son temps
1953 : Georges Benoit-Guyod pour Le conscrit de 1913
1956 : Constantin de Grunwald (1881-1976) pour Alexandre Ier le Tsar mystique
1959 : Frédéric-Marie Bergounioux pour La préhistoire et ses problèmes
1962 : Marcel Thomas pour L’affaire sans Dreyfus
1965 : Paul Zumthor pour Guillaume le Conquérant et la civilisation de son temps
1968 : Léon Gorny (1902-19..) pour Les Politiques européennes face aux États-Unis
1971 :
Ferdinand Boyer (1892-1976) pour Le monde des arts en Italie et la France de la Révolution et de l’Empire
Paul Bertrand de La Grassière (1895-1977) pour Le chevalier au vert lion
Gilbert Charles-Picard pour Vie et mort de Carthage
1974 :
Bernard Beugnot pour Jean-Louis Guez de Balzac. Les entretiens
Gérard Tougas (1921-....) pour Les écrivains d’expression française et la France
1979 :
Marcel Gillet (1902-1990) pour L’homme et sa structure. Essai sur les valeurs morales
Jacques Loew et Michel Meslin pour Histoire de l’Église par elle-même
1980 : René Digo (1916?-2004) pour De l’ennui à la mélancolie
1983 :
Jean Chélini pour Les chemins de Dieu. Histoire des pèlerinages chrétiens, des origines à nos jours
Edgar Morin pour Science avec conscience
Lauréats de l'Académie des sciences morales et politiques
« Prix décerné, soit à l'auteur de l'ouvrage littéraire qui aura le plus contribué aux progrès de l'instruction primaire, soit à la personne qui, d'une manière pratique, par ses efforts ou son enseignement personnel, aura le plus contribué à la propagation de l'instruction primaire »
1861 : M. Rapet, « l'un des hommes qui ont le mieux concouru aux progrès de l'instruction primaire, soit comme directeur d'école normale, soit comme inspecteur, soit comme écrivain » (Rapport de M. Guizot).
1864 : Théodore-Henri Barrau , qui a dirigé pendant de longues années le Manuel général de l'instruction primaire, et a publié divers ouvrages relatifs à l'éducation morale.
1867 : Marie Pape-Carpantier , directrice du Cours pratique des salles d'asile.
1870 : Claude-Louis Michel pour « honorer une vie consacrée depuis cinquante-huit ans à l'enseignement de l'enfance ».
1873 : Octave Gréard , alors directeur de l'enseignement primaire du département de la Seine.
1876 :
1879 : Émile Marguerin , l'organisateur des écoles Turgot.
1882 : Louis Maggiolo , recteur honoraire, connu pour ses travaux sur la statistique de l'instruction primaire.
1885 :
Charles Defodon, rédacteur en chef du Manuel général.
Félix Hément , inspecteur de l'enseignement primaire.
1888 :
Alexandre Vessiot (1829-1908), inspecteur général de l'enseignement primaire.
Mlle Elisa Luquin, directrice des cours supérieurs d'enseignement commercial de Lyon[ 4] .
1891 :
M. Chaumet, inspecteur de l'enseignement primaire.
Gustave Ducoudray , professeur honoraire à l'école normale d'instituteurs de la Seine.
Mlle Malmanche, inspectrice de l'enseignement commercial de Paris.
1894 :
G. Jost, inspecteur général de l'enseignement primaire.
Pauline Kergomard , inspectrice générale des écoles maternelles, directrice de l'Ami de l'enfance.
1897 : Edouard Petit pour son livre Autour de l'éducation populaire et l'ensemble de ses ouvrages.
1900 : M. Fr. Lucas pour son livre Aux instituteurs et institutrices de France.
1903 :
Émile Boirac , recteur de l'académie de Dijon.
M. Magendie, directeur de l'école normale de Chartres.
1906 :
Julien Boitel (1860-....), directeur de l'école Turgot.
Docteurs Philippe et Paul Boncour pour leur livre Les Anomalies mentales chez les écoliers .
M. Mortier, instituteur à Saint-Rémy-de-Montmorillon (Vienne), pour ses travaux.
M. Pavette, inspecteur de renseignement primaire à Senlis, directeur de l'OEuvre scolaire agricole de l'agriculture nouvelle.
1909 : M. Jeannot pour l'ensemble de son œuvre et de son action pédagogique.
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Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes