Il est élève astronome, le , sous Cassini, puis premier titulaire nommé par Louis XIV associé astronome, le , associé géomètre le , pensionnaire astronome le .
Contributions
Maraldi fait un grand nombre d'observations (qu'on trouve dans les Mémoires de l'Académie des sciences, parmi lesquelles on remarque ses Considérations sur la théorie des planètes) ; il est admis à l'Académie royale des sciences en 1699.
Vers 1705, il constitue un catalogue des positions des étoiles, le Catalogue des étoiles fixes, resté inédit[1], dans le but de découvrir des parallaxes, mais en vain. Lors de ses observations de Mars, en 1704 et 1719, il détermine la période de rotation de cette planète (environ 24 h 40). À la surface de Mars, il observe la tache polaire australe (découverte par Christiaan Huygens) et découvre en 1704 la tache polaire boréale. Il remarque la légère excentricité de celles-ci par rapport aux pôles. De plus, il observe les lunes de Jupiter et étudie le passage de plusieurs comètes ; il en découvre deux, la C/1702 H1 et la C/1706 F1. Il démontre que le halo de lumière visible lors d'une éclipse totale de Soleil provient du Soleil et non de la Lune. En 1704, il découvre que l'étoile R Hydrae est une étoile variable.
C'est à Maraldi (Mémoires de l'Académie des Sciences, 1715) que l’on doit les premiers travaux sur les causes des différentes apparences des anneaux de Saturne. En 1723, il décrit le premier les taches de diffraction de Fresnel[2], mais son annonce passe inaperçue. (Arago les redécouvrira).
↑Serge Jodra, 2004. - Reproduction interdite., « Giacomo et Giovanni Maraldi. », sur cosmovisions.com (consulté le ).
↑Eugene Hecht, Optics, San Francisco, Addison Wesley, (réimpr. 4th), 698 p. (ISBN0-8053-8566-5), p. 494
Voir aussi
Bibliographie
Fontenelle, Éloge de M. Maraldi, dans Histoire de l'Académie royale des sciences — Années 1729, Paris, Imprimerie royale, 1731, p. 116-120(lire en ligne)