Démobilisé en , il retourne en Côte d'Ivoire, cette fois en tant qu'exploitant forestier, et planteur. Mais il quitte cette situation pour s'engager dans les Corps francs d'Afrique. Il sert comme sergent au Maroc, ensuite en Algérie[1].
Il est nommé en métropole comme officier instructeur[2], dans la Région « R5 », celle de Limoges, où il seconde Eugène Déchelette avec efficacité[1]. Mais son activité le fait repérer ; il est capturé le dans une souricière. Fait prisonnier, il se libère lors du transport en automobile, en tuant le conducteur ; il est blessé mais parvient à s'évader en assurant aussi l'évasion de ses camarades[1].
Après cette évasion, Héritier obtient l'autorisation de rester dans la même région, malgré les risques liés à la diffusion de son signalement et la connaissance policière de son activité. Il continue alors son action, et communique au délégué militaire régional les différents contacts, et les différents aspects de la vie clandestine[1].
Délégué militaire départemental, puis régional
Héritier est nommé en délégué militaire départemental pour l'Indre, en tant que « chargé de mission de 1re classe ». Il unifie alors les composantes locales de la Résistance, au sein des Forces françaises de l'intérieur (FFI). Il coordonne les principales actions, et assure efficacement la réussite de l'ensemble des missions confiées par l'état-major des FFI à Londres[1].
Il se charge de diriger lui-même quatre fois, sur ordre de Londres, les opérations de sabotage des voies ferrées qui auraient permis aux Allemands d'acheminer des renforts pour la bataille de Normandie. Il est promu capitaine dans la Résistance, par le général Kœnig[1].
Georges Héritier est nommé délégué militaire régional adjoint, fin . Il est ainsi le second d'« Ellipse » qu'il accompagne dans ses inspections. Il est particulièrement chargé d'organiser les différents maquis et leurs unités dans le vaste maquis du Limousin, ainsi que de leur répartir les moyens logistiques parachutés, notamment l'armement. Il prend part à la lutte armée dans les combats pour la libération des villes[1].
Mais l'avion qui les transporte le est atteint par un avion de chasse ennemi. Héritier et un de ses agents sont les seuls rescapés. Après avoir marché pendant treize nuits, ils parviennent malgré les difficultés à rejoindre les Alliés dans la partie libérée des Pays-Bas[1].
Il communique alors aux Canadiens les importants renseignements qu'il a pu recueillir concernant les emplacements des rampes de lancement des V2 et des batteries de DCA. Il est ensuite rapatrié à Londres à la mi-[1].