Chef de cabinet du ministre du Commerce, il est ensuite directeur de cabinet du président du Sénat, Paul Doumer, de 1927 à 1931. Élu président de la République en 1931, ce dernier le nomme secrétaire général de l'Élysée. Une fois élu Albert Lebrun, après l'assassinat de Doumer, Huisman devient directeur du cabinet du président du Sénat, en remplacement d'André Magre (qui lui succède alors au secrétariat général de l'Élysée).
Le , il obtient la direction générale des Beaux-arts. À ce titre, il aide à la diffusion du cinéma en France et contribue à la création du festival de Cannes en 1939. Il œuvre pour la préservation du patrimoine et est l'un des initiateurs du remeublement du Chateau de Versailles[4]. Face aux menaces de guerre, il supervise l'évacuation des objets et œuvres d'art des musées parisiens vers la province. Il est révoqué le [5].
Proche du ministre Jean Zay, il embarque avec lui en à bord du Massilia. De retour à Marseille, il vit caché durant 18 mois dans une ferme près d'Albi grâce à l'aide de Louis-Charles Bellet. Arrêté par les Allemands en 1942, il est sauvé par l'écrivain Roland Dorgelès, qui lui devait la vie depuis la guerre de 1914-1918.
Réintégré dans ses fonctions en 1944, il est également nommé conseiller d'État.
↑ abc et dAndré Perret, « Georges Huisman (1889-1957) », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 116, no 1, , p. 298–306 (lire en ligne, consulté le )
↑Fabien Oppermann, « "Le remeublement du château de Versailles au XXe siècle, entre action scientifique et manœuvres politiques" », Bibliothèque de l'école des chartes, , p. 209-232 (ISSN0373-6237)