Proche de nombreuses personnalités du monde littéraire et des arts[2], on compte parmi les auteurs, son ami d'enfance Marcel Pagnol[3], l'écrivain Maurice Genevoix auquel il dédie son roman Le Choc en 1927 ou encore Pierre Coutras avec lequel il fonde les éditions Pro Arte[4].
Le 17 avril 1917, il participe comme poilu, à la bataille du « Chemin des Dames », près du Mont Cornillet en Champagne. Lors de l'assaut, Georges Finaud est blessé à la cuisse par une balle explosive, dans le bois de la Grille, près de Reims. Dans un trou d'obus, il tente de se dissimuler sous le cadavre de deux autres soldats, avant d'être secouru, après 27 heures d'attente. Le poilu tombé à ses côtés est son ami journaliste et écrivain Michel Psichari, petit-fils d'Ernest Renan ; lequel meurt trois jours plus tard d'une blessure à la gorge[8]. Pour ces faits d'arme, Georges Finaud est décoré de la Croix de Guerre et de la Médaille Militaire.
À son retour du front et pour sa convalescence, il revient s'établir quelques années à Marseille, où il épouse l'artiste peintre Claire Bounaud, laquelle signe les illustrations de plusieurs de ses ouvrages[9].
Il devient membre des « Écrivains Combattants »[10] et publie en 1920, l'Historique du 39e régiment d'infanterie 1914-1919, aux éditions Henri Defontaine (Rouen)[11].
En 1921, il est nommé Secrétaire général du groupe littéraire Thalassa[12]. De 1921 à 1934, il est Président de l'association des Rescapés du Front.
En mai 1922, Georges Finaud est membre de la Société des Gens de Lettres et obtient à Toulon, la première mention au Concours de Poésie française[13].
Profondément marqué par les suites de la chirurgie prétendument réparatrice des soldats aux « gueules cassées », il publie un article intitulé Les Mutilés de la Face pour la revue Après le Combat, reproduite par le « Bulletin de l’Union des Blessés de la Face », le 8 septembre 1923. Il décrit ces opérations transformant les victimes en « animaux les plus bizarres » ou encore, déplore « les éternels souffre-douleur des expériences chirurgicales »[14].
En 1923, il signe le livret poétique d'une pièce musicale de Marie-Thérèse Bonhomme, « Ballade Ancienne, op. 98. pour flute, soprano, et piano »[15].
L'année 1927, Georges Finaud se voit décerner le « grand prix international de littérature », obtenir « la médaille d'or des écrivains » et il est élu « Prince des Camarades » par les écrivains français, dans un référendum organisé auprès de tous les confrères de France. Le 20 juillet 1930, Georges Finaud est élu à l'unanimité président de la « Fédération littéraire de France », lors de son sixième congrès national[17].
Début décembre 1932, comme président de la Fédération Littéraire de France, il examine les textes des lois sur la propriété littéraire. L'assemblée de la fédération fait interpeller le gouvernement sur l'urgence du vote de la loi d'Édouard Herriot, en faisant déposer une question en fin de séance à la Chambre, en même temps qu'une question écrite au ministre de l'éducation nationale, sur la répartition des fonds de la Caisse nationale des Lettres[18].
Le 20 décembre 1932, en tant que directeur des « Nouvelles de Paris », il donne la première conférence publique de la Fédération Littéraire de France[19].
En 1938, il reçoit le « Prix Taylor », décerné par la Société des Gens de Lettres de France pour l'ensemble de son œuvre[20].
En février 1947, il est fait Chevalier dans l'Ordre de la Légion d'Honneur, pour 28 ans de services civils et militaires et son engagement dans la Résistance[22].
Le 28 novembre 1947, il participe à la fondation de la société d'édition « La Revue. Littérature. Histoire. Arts et sciences des deux mondes » avec Louis-Jules Arrigon, Marie-Louise Pailleron, petite-fille de François Buloz et Firmin Roz. Il en devient en 1948, l'administrateur adjoint. En 1949, le titre devient « La Revue des Deux Mondes : littérature, histoire, arts et sciences »[23]. En 1947, il est président fondateur de l'Office Culturel France-Monde.