Toujours militant du MPC, il siège toutefois désormais comme non-inscrit et retrouve la présidence du Congrès le grâce au soutien de Calédonie ensemble lors des deux premiers tours de scrutin face à Thierry Santa et l'indépendantiste Rock Wamytan, puis avec la totalité des voix non-indépendantistes au troisième et dernier tour. Rock Wamytan lui succède le .
Lors de ses études dans la capitale, il sera président de l'Association des étudiants calédoniens de Paris de 1981 à 1984 et secrétaire général de la Fédération des Associations des étudiants calédoniens en Métropole de 1983 à 1985.
Il est également élu en 1989 pour la première fois au conseil municipal de Nouméa, et est l'un des adjoints au maire Jean Lèques à partir de 1995, le 1er d'entre eux depuis 2001. Il y est chargé des finances et du contrat d'agglomération, ainsi que de la communication de 2001 à 2008 puis de la coordination de l'action municipale depuis 2008. Un temps pressenti pour prendre la succession de Jean Lèques à la tête de la liste Rassemblement-UMP aux élections municipales de mars2008 au cas où celui-ci ne se représenterait pas, le maire sortant décide pourtant, à 76 ans, de briguer un cinquième mandat et son adjoint ne se présente pas contre lui lors des primaires organisées par le parti. En troisième position sur sa liste et déclarant dès le départ souhaiter retrouver sa fonction de premier adjoint, le député forme alors une sorte de « ticket » avec le premier magistrat du chef-lieu néo-calédonien[1].
Député
Avant d'être élu député, il avait été, de 1997 à 2007, le suppléant de Jacques Lafleur. Représentant la nouvelle génération des élus anti-indépendantistes calédoniens, il est choisi comme candidat pour les élections législatives de 2007 dans la 1re circonscription (qui comprend Nouméa, l'île des Pins et les Îles Loyauté) par 1 573 militants sur 3 154 suffrages exprimés lors des primaires organisées par l'UMP le , devant le numéro 2 du parti qui était pourtant donné favori Pierre Maresca. Il fait face aux candidatures dissidentes de Pierre Maresca et du député sortant Jacques Lafleur, et aux divisions du camp des non-indépendantistes. Il arrive toutefois assez nettement en tête lors du premier tour le 10 juin, réunissant 11 445 voix et 30,89 % des suffrages exprimés. Il est opposé au second tour au candidat unique du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), Charles Washetine. Au second tour du 17 juin, alors que tous les autres candidats anti-indépendantistes ont appelé à voter pour lui, il est élu sans surprise député avec 26 732 suffrages et 69,21 % des voix.
À l'Assemblée nationale, il est membre de la commission des Finances, de l'Économie générale et du Plan et de la commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi organique relatif à la nomination des présidents des sociétés de l'audiovisuel public et le projet de loi sur le service public de la télévision. Il est également membre des groupes d'études sur les Énergies, sur la Mer, la pêche et la souveraineté maritime, sur les Ressources minières, sur la Presse et sur les Prisons et conditions carcérales. S'intéressant tout particulièrement à la fiscalité et aux conditions économiques des outre-mers, il s'attache notamment à défendre les intérêts de ces derniers dans les différentes réformes touchant à ces domaines. Ainsi, membre de la mission de la commission des finances sur les niches fiscales, il défend les mesures de défiscalisation pour l'incitation à l'investissement dans les DOM-TOM prévues par la loi dite « Girardin » de 2003[2].
Il s'oppose également aux arbitrages rendus sur la réforme des retraites indexées dans certains territoires d'Outre-mer, dont la Nouvelle-Calédonie, telle qu'annoncée en septembre2008, estimant alors que les annonces faites par le gouvernement allaient « au-delà de l’esprit de la réforme telle qu’elle avait été présentée par Nicolas Sarkozy. Le président de la République voulait limiter les abus mais tenait, et je cite ses propos, à veiller à la situation de ceux qui ont fait des choix de vie en fonction de ce système. À l’origine, il s’agissait d’empêcher l’accès à cette majoration aux fonctionnaires n’ayant jamais servi en outre-mer mais qui venaient y prendre leur retraite. On va bien au-delà »[3]. En effet, les propositions faites alors font état d'un minimum de quinze ans de résidence outre-mer avant le solde de sa retraite pour prétendre à une pension majorée, tandis que celle-ci (indexée jusque-là à hauteur de 75 %) devrait progressivement être amenée à disparaître[4]. Il présente ainsi une série d'amendements afin « d'adoucir » le texte, et plusieurs de ses propositions sont reprises lors du débat à l'Assemblée : création de plafonds différenciés pour les fonctionnaires d’État prenant leur retraite à compter du dans les océans Pacifique et Indien, ou encore que « toutes les périodes d’activité professionnelle seront retenues quel que soit le régime d’affiliation » et que les retraités ne disposant pas du nombre de trimestres nécessaire « bénéficient de leur retraite majorée de l’ITR (Indemnité temporaire de retraite) dès que leur retraite est liquidée sans décote, par exemple à la limite d’âge de leur corps ou grade ». Toutefois, sa requête de réduire l’exigence d’exercice outre-mer de quinze à dix ans pour pouvoir prétendre à l’ITR à partir de 2009 est rejetée[5].
Il est rapporteur à l'Assemblée nationale du projet de loi pour le développement économique des Outre-mer (LODEOM), voté par le Parlement en mai2009, et est membre titulaire par la suite de la Commission nationale d'évaluation des politiques de l'État outre-mer (CNEPEOM) créée par ce texte, en devenant le premier président le . Il est également nommé le corapporteur de l'application de cette loi, conjointement avec un socialiste chargé de la fonction de rapporteur spécial des crédits de la mission Outre-mer, à savoir tout d'abord le député du Lot-et-GaronneJérôme Cahuzac jusqu'à son accession à la présidence de la commission des Finances le puis Claude Bartolone, député de Seine-Saint-Denis. Ils présentent leur rapport d'information le [6]. Le , il est nommé secrétaire national de l'UMP chargé des politiques économiques en Outre-mer[7].
Il a également orienté son travail de parlementaire vers les questions de sécurité touchant tout particulièrement sa circonscription et surtout la ville de Nouméa. Le , il présente avec Pierre Frogier une proposition de loi tendant à harmoniser les prérogatives attribuées aux policiers municipaux en métropole et en Nouvelle-Calédonie en matière de dépistage de l’imprégnation alcoolique et de mise à la fourrière[8]. Mais, membre du groupe d'études sur les Prisons et conditions carcérales de l'Assemblée nationale, il milite surtout en faveur de la fermeture du centre pénitentiaire du Camp-Est (dont la vétusté et plusieurs évasions ont été pointées du doigt par le député et les syndicats de personnel carcéral) à Nouville, et son déplacement dans un nouveau site, auprès des Gardes des sceaux successifs Michèle Alliot-Marie puis Michel Mercier[9]. Il obtient de ce dernier le l'engagement d'une fermeture et d'un déménagement d'ici 2016[10]. Le 19 décembre de cette même année, un plan de mesures transitoires de 700 millions de Francs CFP pour rénover le centre pénitentiaire est présenté par le Haut-commissaireAlbert Dupuy en présence de Gaël Yanno, la construction d'une nouvelle prison devant finalement durer environ huit ans[11]. Et c'est finalement le site de Nakutakoin, dans la banlieue nord-ouest de Nouméa, qui est retenu le . À cette occasion, Gaël Yanno se montre favorable à la construction d'un « centre de peines aménagées » en Province Nord[12]. Au cours de la campagne pour sa réélection en 2012, il propose notamment d'introduire des uniformes dans les établissements scolaires et d'instaurer un couvre-feu pour les mineurs à partir de 23 heures.
Lors du congrès du Rassemblement-UMP du , il est investi une nouvelle fois comme candidat du parti dans la 1re circonscription pour les élections législatives de 2012. Il obtient également l'investiture de l'UMP le . Il choisit pour suppléant, annoncé le , un de ses collaborateurs à la mairie de Nouméa et jeune Kanak (31 ans) originaire de Maré ayant grandi dans le quartier difficile de Rivière-Salée, Shonu Wayaridri. Il base sa campagne sur son bilan et sur un discours résolument anti-indépendantiste, déclarant notamment vouloir remettre en cause le gel du corps électoral et organisant le 16 mai une réunion avec des exclus de la liste électorale spéciale à l'hippodrome Henri Milliard de l'Anse Vata à Nouméa[13],[14]. Il met également l'accent sur la jeunesse et sur la lutte contre la délinquance, proposant notamment de défendre le retour à l'uniforme dans les établissements scolaires publics ou encore la mise en place d'un couvre-feu de 23 heures à 6 heures pour les mineurs de moins de 13 ans. Il arrive en tête du premier tour, avec 10 879 voix et 30,96 % des suffrages exprimés, devançant de relativement peu la candidate de Calédonie ensembleSonia Lagarde, avec 1 475 votes et 4,2 points d'écart. Au second tour le , il s'incline avec 14 811 voix et 46,33 % des suffrages exprimés.
Porte-parole du Rassemblement-UMP
Bien que défait aux élections législatives, Gaël Yanno obtient une position de force au sein de l'appareil du parti dont il est le seul candidat à avoir accédé au second tour et à être arrivé en tête au premier. Il devient alors rapidement le principal défenseur d'un retour du Rassemblement-UMP à un discours plus nettement anti-indépendantiste, et donc d'abandon de la coopération institutionnelle avec le FLNKS initiée l'année précédente avec l'élection de Rock Wamytan à la présidence du Congrès. Il appelle ainsi à rassurer la base électorale du parti. C'est alors lui qui, le , dirige la conférence de presse visant à condamner l'emploi par le ministre des Outre-mer Victorin Lurel des termes « Kanaky » et « Nouvelle-Calédonie-Kanaky », déclarant que « le Rassemblement-UMP, son président, ses dirigeants, ses élus, ses militants, comme l’immense majorité de nos concitoyens, ont été profondément choqués » par ces propos[15]. Le , lors d'un comité directeur du Rassemblement réuni à Boulouparis, qui voit une réorganisation et un rajeunissement de l'équipe dirigeante (même si Pierre Frogier reste président), il obtient le poste de vice-président et de porte-parole.
Les médias locaux font état par la suite d'une lutte interne de plus en plus prononcée entre Pierre Frogier et ses partisans (surnommés le « clan du Mont-Dore », la « tendance Frogier », les « Frogieristes » ou les « Mont-Doriens », dont surtout Éric Gay ou Cynthia Ligeard) d'une part, et Gaël Yanno derrière lequel se retrouve certaines figures historiques dont Pierre Bretegnier ou de la jeune garde tels Sonia Backes ou Gil Brial (appelés le « clan nouméen », la « tendance Yanno » ou les « Yannistes »)[16],[17]. Ils affirment que la défaite est bien un vote sanction à l'égard de la ligne choisie à partir de 2009 et, tout en reconnaissent que les gestes de Pierre Frogier étaient « forts et symboliques », que ceux-ci n'ont été finalement que des « concessions unilatérales » sans contrepartie ni geste réciproque du côté indépendantiste. Pour eux, le Rassemblement-UMP doit se concentrer sur une nouvelle « entente républicaine », incluant même Calédonie ensemble (que des membres de l'entourage de Gaël Yanno critiquent toutefois tout aussi durement que les proches de Pierre Frogier)[18]. Les tensions sont de plus en plus vives, Gaël Yanno appelant à un vote des militants sur la direction et la ligne à tenir pour les prochaines élections provinciales, ainsi que pour la reconnaissance de courants internes au parti sur le modèle de l'UMP.
Le MPC
La dissidence
La division interne née au lendemain des législatives aboutit finalement à une rupture. Gaël Yanno est démis par Pierre Frogier de sa position de vice-président le . La scission est consommée le , lorsque Gaël Yanno et ses partisans font dissidence pour créer le Mouvement populaire calédonien (MPC), avec le soutien sur le plan national de Jean-François Copé. Dans le même temps, le nouveau parti lance un appel à l'ensemble des forces opposées à l'indépendance à se regrouper dans une « Union pour la France »[19]. Gaël Yanno est élu président du parti lors de son congrès fondateur le , étant le seul candidat. Il nomme le Sonia Backes comme secrétaire générale, et Gil Brial comme porte-parole.
Candidat à la mairie de Nouméa
Il annonce très vite ses ambitions pour la mairie de Nouméa, à laquelle il avait déjà envisagé succéder à Jean Lèques au cas où celui-ci ne se serait pas représenté en 2008. En , il affirme vouloir en débattre avec le maire sortant, estimant que : « Ça fait trop longtemps que nous gérons ensemble la ville pour ne pas trouver une solution tous les deux »[20]. Mais il multiplie par la suite les actions visant à le présenter comme le chef de majorité municipale et l'éloignant de Jean Lèques. La rupture est consommée lorsqu'il dépose un amendement visant à diminuer la subvention versée par la mairie à la radio RRB (proche du Rassemblement-UMP) de 40 millions à 20 millions de Francs CFP (de 335 200 à 167 600 euros), contre l'avis du maire qui souhaite alors maintenir le niveau de cette aide. L'amendement de Gaël Yanno est voté par le conseil municipal le par 23 votes pour (les partisans de Yanno au sein de la majorité municipale), 22 contre (ceux restés fidèles au maire mais aussi à la ligne de Pierre Frogier, de même que les élus du Mouvement de la diversité) et 7 votes blancs (ceux de « Changer, c'est capital » de Sonia Lagarde)[21]. La division de la majorité municipale entraîne la création le d'un groupe MPC à part entière comprenant 20 élus sur les 42 de l'ancien groupe Rassemblement-UMP et les 53 du conseil municipal, dont 11 des 15 adjoints au maire (à commencer par Gaël Yanno)[22]. En réaction, 19 conseillers restés fidèles à la direction du Rassemblement-UMP (dont 3 adjoints), emmenés par l'adjoint Jean-Claude Briault et la conseillère Virginie Ruffenach, s'unissent le aux 3 élus du Mouvement de la diversité (LMD, parti de Simon Loueckhote) pour former le groupe Engagement pour une Calédonie dans la France (ECF, du nom d'un groupe formé la veille au Congrès de la Nouvelle-Calédonie en associant le Rassemblement-UMP, le LMD, l'Avenir ensemble et l'élu MoDemDidier Leroux)[23]. Le , Gaël Yanno annonce sa candidature à la mairie de Nouméa en vue des élections municipales de 2014[24]. Le 2 décembre suivant, il obtient de plus l'investiture de l'UMP, celle-ci l'ayant finalement préféré à Jean-Claude Briault (candidat du Rassemblement-UMP et de l'ECF soutenu par le maire sortant Jean Lèques qui ne se représente pas) après avoir réalisé un sondage à Nouméa pour les départager[25]. Finalement, le , l'association entre l'UMP et le MPC est adoptée et officialisée par le conseil national du parti métropolitain, auquel participait Gaël Yanno[26].
Voulant se montrer sur le terrain de la lutte contre une insécurité ressentie comme de plus en plus forte dans le Grand Nouméa, Gaël Yanno et son parti multiplient les annonces ou actions sur ce sujet. Ainsi, le MPC dépose au Congrès le une proposition de délibération pour permettre aux forces de l’ordre de saisir immédiatement l’alcool consommé dans les lieux publics, sans avoir à attendre que les personnes soient en état d’ébriété[29]. De même, après l'incendie volontaire d'un mur d'escalade dans le quartier de Magenta en , Gaël Yanno reçoit le comité calédonien d’escalade et leur promet l’intervention de la municipalité dans la reconstruction de l'équipement sportif, au risque de provoquer une vive réaction à son encontre du groupe rival de la majorité municipale sortante, l'ECF, qui déclare dans un communiqué que : « Gaël Yanno s’est à nouveau exprimé seul au nom de la ville de Nouméa, cette fois sur l’incendie du mur d’escalade de Magenta, dans le plus grand mépris du maire, Jean Lèques. Cette marque de mépris n’est à l’évidence dictée que par le seul souci d’une récupération politique indécente face à ce dramatique accident »[30].
Sa campagne est marquée de plus par l'annonce d'un projet d'aménagement urbain qui crée une certaine polémique au sein de la classe politique, des médias (notamment en ligne) et du milieu aéronautique néo-calédonien. En effet, en , il rend public, avec un de ses colistiers, Jacques Legueré (RPC, ingénieur-géologue), une proposition de déménagement de l'aéroport de Magenta vers un nouveau site, un îlot artificiel qui pourrait être construit avec les scories rejetées par l'usine SLN de Doniambo au milieu de la baie de Koutio-Koutéa, soit hors des limites de la commune de Nouméa. Cette idée vient alors concurrencer celle, alors envisagée par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, d'un regroupement de l'ensemble des services aéroportuaires, domestiques et internationaux, desservant le Grand Nouméa sur le seul aéroport international de Nouméa - La Tontouta. Au-delà de ce chantier de nouvel aéroport, estimé par Gaël Yanno à 9 milliards de Francs CFP (75,42 millions d'euros), la liste prévoit de réaménager le site de l'ancien aérodrome ainsi libéré à Magenta pour l'inclure dans une « vraie belle plage pour les quartiers nord et est », un « poumon vert et bleu » de 2 kilomètres de long allant de Ouémo au centre culturel Tjibaou, bordé de « commerces et de terrasses » et « dédié aux loisirs et aux sports nautiques ». Ce projet est critiqué par Éric Kuter, le président de l'Aéroclub calédonien, basé à Magenta, qui déclare au sujet d'un aéroport dans la baie de Koutio-Koutéa : « C’est du grand n’importe quoi. Il n’y a pas encore eu d’études poussées, mais une piste dans la baie de Koutio est peu probable pour des raisons de sécurité aérienne ». Pour le directeur de l’exploitation des aéroports de la Chambre de commerce et d'industrie de Nouvelle-Calédonie (CCI-NC), gestionnaire de l'aéroport de Magenta, il y a bien urgence à le fermer car « le trafic est en augmentation, et l’aérodrome de Magenta atteindra à terme ses limites de capacité », affirmant par ailleurs étudier « toutes les possibilités », ne pas avoir « connaissance du projet de Koutio » et que « un transfert de trafic vers La Tontouta présente entre autres des avantages de coût et de rentabilité des infrastructures »[31],[32],[33].
Le , Gaël Yanno présente, lors d'une conférence de presse organisée sur la place des Cocotiers, le programme de sa liste baptisée « Union pour Nouméa », avec pour slogan « Un nouvel élan pour la ville », sous la forme d'un document de trente-deux pages intitulé « Un vrai projet pour Nouméa ». Il comprend, outre la présentation de la tête de liste, cinq « priorités » à savoir : une « tolérance "0" envers les délinquants », confirmant l'accent mis, comme d'autres listes, sur la sécurité ; « favoriser l'accès au logement pour les classes moyennes », critiquant fortement une politique qui serait trop basée selon lui sur la construction de logements sociaux ; « la solidarité pour répondre aux besoins de chacun » ; « une ville tournée vers la mer dans un environnement protégé » ; « le sport et la culture partout et pour tous ». Puis, afin de les atteindre, il regroupe ses propositions à travers quatre grands chapitres subdivisés en onze thématiques[34]. Il prend sur sa liste en deuxième et troisième positions les deux présidents des partis associés au MPC au sein de l'UCF, à savoir respectivement Isabelle Lafleur et Philippe Blaise. Ils arrivent en deuxième place avec 11 875 voix et 34,66 % des suffrages exprimés au premier tour, talonnant la liste de Calédonie ensemble tirée par Sonia Lagarde (536 votes et 1,62 points d'écarts) et fusionnant entre les deux tours avec la liste de l'ECF de Jean-Claude Briault qui a recueilli pour sa part 5 284 votes et 15,42 % des voix. Il appelle à faire « barrage à Sonia Lagarde », concentrant ses attaques sur l'appel à voter pour cette dernière de Marie-Claude Tjibaou, candidate du Parti socialiste local et du Palika. Il est toutefois battu au second tour, avec 16 588 bulletins et 48,38 % pour 13 sièges sur 53. Gaël Yanno prend alors la tête de l'opposition municipale au nouveau maire, Sonia Lagarde.
En deuxième position aux provinciales
Pour les élections provinciales du , qui suivent son échec à prendre la mairie du chef-lieu, il décide de ne pas prendre la tête de la liste de l'UCF dans le Sud, qui revient finalement à la secrétaire générale du MPC, Sonia Backès. Néanmoins, Gaël Yanno prend la deuxième place de cette liste[35]. Faisant campagne pour leur « socle commun de valeurs » et le déclenchement du premier référendum d'autodétermination dès 2015 si les négociations pour une autre solution n'ont rien donné d'ici là, afin de ne pas inquiéter les milieux économiques et les investisseurs par une situation institutionnelle trop incertaine, ils arrivent troisième du scrutin, au coude à coude avec les listes du FPU de Cynthia Ligeard (qui a réuni 1 040 votes et 1,53 points de plus) et celle d'union des indépendantistes de Rock Wamytan (qui a fait 154 voix et 0,22 points de moins), en obtenant 12 517 bulletins soit 18,35 % des suffrages exprimés et 8 sièges sur 40 à l'assemblée provinciale, dont 6 également au Congrès[36]. Gaël Yanno retourne donc dans ces deux institutions, quinze ans après les avoir quitté.
Président du Congrès
Il est le signataire pour l'UCF du « contrat de gouvernance solidaire », présenté lors d'une conférence de presse le , l'unissant à ses deux adversaires de la campagne, à savoir Calédonie ensemble et le FPU, qui totalisent 33 élus à l'assemblée de la Province Sud et 29 sur 54 au Congrès. Il comprend une répartition des postes clés dans les institutions comme en 2009, à savoir la présidence de l'assemblée provinciale à Philippe Michel de Calédonie ensemble (élu ce même jour), celle du Congrès à l'UCF et devant revenir normalement à Gaël Yanno, et celle du gouvernement pour le FPU et plus précisément pour Cynthia Ligeard. Ce « contrat » prévoit également un certain nombre de priorités politiques à mettre en œuvre en commun dont la recherche d'un équilibre budgétaire pour la Province Sud (en souhaitant notamment négocier une révision de la clé de répartition) et le financement des communes, l'organisation d'une conférence économique et sociale des « forces vives du pays », et l'engagement voulu le plus rapidement possible des discussions avec les indépendantistes et l'État sur la sortie de l'accord de Nouméa et la consultation d'autodétermination[37].
Ainsi, lors de la première séance du Congrès de cette nouvelle mandature le , Gaël Yanno est élu à la présidence avec l'ensemble des 29 voix non-indépendantistes, contre 15 à la candidate du groupe Union calédonienne-FLNKS et NationalisteCaroline Machoro-Reignier, 9 à celui du groupe de l'Union nationale pour l'indépendance (UNI) Émile Néchéro et 1 bulletin blanc (l'unique élu du mouvement Libération kanak socialiste, ou LKS, Basile Citré)[38]. Dans son discours faisant suite à son élection, il insiste sur le fait que les élus ont « l’ardente obligation [...] de réussir une sortie de l’Accord de Nouméa à la hauteur de la poignée de mains de Jacques Lafleur et de Jean-Marie Tjibaou du », tout en déclarant vouloir être « à [la] suite [de ses prédécesseurs], [...] un président du Congrès impartial et ouvert au dialogue » tout en ne transigeant « pas sur ce qui fonde le débat démocratique : le pluralisme, l’écoute de l’autre et le respect des opinions et des personnes ». Il affirme également souhaiter « poursuivre la modernisation de [l']institution à laquelle chacun de [ses] prédécesseurs a apporté sa précieuse contribution », et surtout sur le fait « de rendre plus accessibles [ses] travaux à la société calédonienne »[39].
Détail des mandats et fonctions
13/03/1989 - 18/06/1995 : conseiller municipal de Nouméa.
11/06/1989 - 09/07/1995 : conseiller de la Province Sud et membre du Congrès du Territoire.
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Conforme padronização da norma internacional para representação de data e hora da Organização Internacional de Padronização (ISO), a década de 1970, também referida como década de 70 ou ainda anos 70, compreende o período de tempo entre 1 de janeiro de 1970 e 31 de dezembro de 1979.[1][2] No sentido horário, a partir do canto superior esquerdo: Presidente dos EUA Richard Nixon fazendo o sinal V de Vitória após sua renúncia ao cargo após o Caso Watergate em 1974; Os Estados Un...
Dominican NavyArmada de Republica DominicanaFounded15 April 1844CountryDominican RepublicBranchNavyTypeNavySize11,200 personnel,[1] 34 shipsAnniversariesApril 15EngagementsDominican War of IndependenceDominican Civil WarCommandersCurrentcommanderVice Admiral Agustin Alberto Morillo RodriguezNotablecommanders Adm. Juan Bautista Cambiaso InsigniaNaval EnsignNaval JackMilitary unit The Navy of the Dominican Republic (Spanish: Armada de Republica Dominicana (ARD)), is one of the three bra...