Gauche, écologie et liberté (en italienSinistra Ecologia Libertà, SEL, anciennement Gauche et liberté, Sinistra e Libertà) est un ancien parti politiqueitalien.
Le Parti socialiste (Partito Socialista, Riccardo Nencini) quatre députés européens membres du PSE ; le PS a quitté cette alliance en pour redevenir le PSI.
SL tient sa première réunion publique le à Rome, place Farnese. Si certains sondages la créditent d'environ 6 % d'intentions de vote, le double de la liste du Parti de la refondation communiste et du Parti des communistes italiens, leurs anciens alliés lors des élections générales italiennes de 2008[10], la liste ne réunit finalement que 3,12 % des votes, soit moins que leurs anciens alliés (3,38 %), et n'obtient par conséquent aucun élu.
Transformation en parti
Après les élections européennes, les partis composant l'alliance se mettent d'accord pour poursuivre l'expérience. Au terme d'une assemblée générale nationale organisée le 19 septembre à Naples, les membres de la coalition formulent le vœu de voir Gauche et liberté se transformer en un véritable parti politique, en prévision notamment des élections régionales d'avril 2010. Une assemblée constituante aboutit à ce résultat en décembre 2009.
Les Verts puis les socialistes quittent le processus avant son terme. Toutefois, les Verts du Haut-Adige, parti autonome de la fédération des Verts italiens restent coalisés avec SEL, notamment en vue des élections de 2013, ou au sein de la coalition L'Autre Europe avec Tsipras.
Le président de SEL Nichi Vendola participe à l'élection primaire ouverte d'Italie. Bien commun du , à laquelle il recueille 15 % des voix.
Lors des élections législatives, SEL obtient à la Chambre 1 089 409 voix, soit 3,2 % des suffrages exprimés et 37 députés, et au Sénat 912 308 voix (2,97 %) et 7 sénateurs. À la suite de cet échec électoral au Sénat, et au manque de majorité parlementaire, il quitte la coalition Italie. Bien commun pour rejoindre l'opposition et vote contre le gouvernement Letta lors du vote de confiance, le .
↑Le Gargamel des « Schtroumpfs ». Sérieux, mais aussi jovial, il s'est allié avec le gouverneur des Pouilles, Nichi Vendola, dont la formation, Gauche, écologie et liberté (SEL), se trouve à l'extrême gauche du paysage politique., article de Richard Heuzé, « Pier Luigi Bersani, l’"homme normal" de la politique italienne », in Le Figaro, mardi 26 février 2013, p. 7
↑Le leader du mouvement d'extrême gauche Nichi Vendola, interview de Giovanni Orsina, « Le système politique italien est complètement déstructuré », in Le Figaro, mercredi 27 février 2013, p. 14.