La gare dispose de deux voies de passage (parcourables à 160 km/h), chacune étant desservie par un quai latéral.
Histoire
La « station des Mazes » est mise en service le par la Compagnie d'exploitation du chemin de fer de Montpellier à Nimes lorsqu'elle ouvre à l'exploitation sa ligne[3]. L'État, qui a construit ce chemin de fer, a livré l'infrastructure le à cette compagnie adjudicataire de l'exploitation. C'est l'une des trois stations (les deux autres sont « Castelnau ou le mas de Bongue » et « Saint-Aunès »), très rapprochées, provisoirement installées entre Montpellier et Lunel pour éventuellement être réunies en une seule, en un lieu à choisir à partir des différences de leur fréquentation[4].
Lors de sa séance du , le conseil général du département adopte le vœu, déjà émis par la commune, de renommer la station « Les Mazes » en « Les-Mazes-le-Crès ». Cette décision est argumenté par le fait que la station est située sur la commune du Crès et que le nom de « Les Mazes » provient de l'influence auprès de la compagnie des propriétaires d'une propriété portant le nom de « Les Mazes » située sur la commune de Saint-Aunès située à une distance similaire à celle du village du Crès[7].
La « gare des Mazes-Le-Crès » figure dans la nomenclature 1911 des gares, stations et haltes, de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée[10]. C'est une gare des lignes : de « Tarascon à Cette », située entre les gares de Saint-Aunès et de Montpellier[11] et d'« Alais à Montpellier par Sommières », entre les gares de Vendargues et de Montpellier[12]. Gare, pouvant expédier et recevoir des dépêches privées[13], ouverte uniquement au service complet de la « Grande Vitesse » (voyageurs), à l'exclusion des voitures, chevaux et bestiaux, il n'y a pas de service petite vitesse (marchandises)[14].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, le , un groupe de trois avions Alliés mitraillent et font sauter un train allemand, chargé de munitions et de chars, stationné dans la gare[15].
La gare disposait de deux voies en impasse (en plus de celles de passage)[16], destinées au trafic fret (pour le transbordement).
↑Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, Paris, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN978-2-918758-44-0), « [810] Tarascon - Sète », p. 139.
↑François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Les 80 premières lignes 1828-1851, Palau, , 217 p. (ISBN2-9509421-0-5), « 3.8 Montpellier-Nimes (52 kilomètres) », p. 112.
↑« Montpellier, 4 janvier », Journal de Toulouse, no 5, , p. 2 (lire en ligne [PDF]).
↑A. de Laveleye, Histoire financière des chemins de fer français, (lire en ligne), chap. 40 (« Compagnie du chemin de fer de Lyon à la Méditerranée »), p. 43.