La gare dépend de la région ferroviaire Occitanie, elle est équipée de deux quais : le quai 1 pour la voie 1, et le quai 2 pour la voie 5, qui disposent tous deux d'une longueur utile de 180 m[1].
Le bâtiment voyageurs, bâti sur un modèle courant de la compagnie avec une architecture caractérisée de « banale »[3], est néanmoins complétée par des marquises en fer qui protègent les voyageurs, qui attendent les trains ou les voitures et omnibus, en couvrant les sorties du côté de la cour extérieure et le quai contigu au bâtiment. Ces éléments en fer de la gare sont l'œuvre de l'ingénieur et entrepreneur Jean-Baptiste Troncquez (1842-1874)[4]. La fréquentation de la gare va nécessiter divers réaménagements durant les années suivantes, notamment : l'amélioration du service des bagages au départ en juillet 1891[5] et la reprise de la distribution du bâtiment voyageurs en juillet 1893 pour un coût de 9 732 francs[6].
La desserte par le chemin de fer facilite la venue des curistes à Luchon et un développement important de la station thermale[7]. La desserte de la gare s'intensifie. Au début du XXe siècle, à la Belle Époque, le trafic est quotidiennement de « vingt-quatre trains dont le prestigieux Luchon-Express »[7].
En 2003, le 130e anniversaire de l'arrivée du premier train en gare est fêté. Une plaque commémorative est fixée sur l'entrée du bâtiment voyageurs où est présenté une exposition retraçant l'épopée du lien entre le chemin de fer et la ville d'eau. L'historien Jacques Bergeon retrace cette histoire lors d'une conférence à la mairie et un bal, face à la gare, clôture cette journée ou l'on note la présence d'Astrid Veillon, marraine de la gare, et de personnalités politiques et du monde ferroviaire comme : le président de la région, Martin Malvy, et le directeur régional de la SNCF[7].
En 2015, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare était de 37 048 voyageurs[8].
La réouverture de la ligne Luchon-Montréjau est prévue pour 2025 avec des trains diesel puis à l' hydrogène, après avoir été suspendue en 2014[9].
Service des voyageurs
Accueil
Gare[10] SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours.
Desserte
Jusqu'au 18 novembre 2014, Luchon est desservie par un train (week-end et vacances) grande ligne Intercités de nuit[11] qui circule entre les gares de Paris-Austerlitz et de Luchon. C'est aussi une gare régionale desservie[10] par des trains TER Occitanie qui effectuent des missions entre les gares de Toulouse-Matabiau et de Luchon (réouverture de la ligne prévue pour 2025).
Depuis cette date, la gare est desservie uniquement par des autocars TER (désormais du réseau TER Occitanie). Le guichet de la gare restant ouvert[12].
Plan (1914) de Bagnères-de-Luchon avec emplacement de la gare.
Notes et références
↑Site rff.fr, Document de référence du réseau : annexes 7 : autres installations, 2012 p. 46/89 lire (consulté le 17 novembre 2011).
↑Société des études de Comminges, Académie Julien-Sacaze, Revue de Comminges (Pyrénées Centrales) : Bulletin de la Société des études du Comminges à Saint-Gaudens et de l'Académie Julien-Sacaze à Bagnères-de-Luchon, Volumes 90 à 91, Société des études du Comminges, 1977, p. 426 extrait (consulté le 18 novembre 2011)
↑Site patronsdefrance.fr, Fiche Troncquez, Jean-Baptiste (1842-1899) voir document pdf à télécharger : Bulletin administratif, Paris, Société des anciens élèves des écoles nationales d'arts et métiers, 1883-1931 n° 11, novembre 1899, pp. 725-732 lire (consulté le 19 novembre 2011)
↑Travaux neufs et de grosses réparations, dans Rapports et délibérations - Conseil général de la Haute-Garonne, 1892, p. 194 intégra l (consulté le 19 novembre 2011).
↑Travaux neufs et de grosses réparations, dans Rapports et délibérations - Conseil général de la Haute-Garonne, 1894, p. 194 intégra l (consulté le 19 novembre 2011).
↑ ab et cSite ladepeche.fr, « La ligne SNCF Luchon-Montréjeau fête ses 130 ans », article paru dans La Dépêche du Midi le 11 août 2003 lire (consulté le 19 novembre 2011).
Jacques Bergeon, La ligne ferroviaire Montrejeau- Luchon : 1873-2014 (tiré à part d'un extrait de l'ouvrage « Petits trains du haut-Comminges » augmenté d'un chapitre consacré aux solutions pour une sauvegarde de la ligne), Éditions Lacour, , 23 p. (ISBN9782750436858, présentation en ligne).