Lizy-sur-Ourcq, petite commune agricole avec néanmoins quelques usines[4], a droit à une gare comprenant un bâtiment voyageurs selon le modèle-type C tardif de la compagnie, avec un corps central à un étage et deux petites ailes. Cet ensemble permet d'avoir cinq portes[4] donnant sur le quai, chacune permettant d'accéder à une salle ayant une fonction bien définie. Deux salles sont directement accessibles par les voyageurs : la salle d'attente pour les voyageurs des première et deuxième classes, une autre pour ceux de troisième classe. Les trois autres salles sont affectées au bureau du chef de gare, aux bagages et aux messageries. À l'extérieur, un petit pavillon abrite les toilettes pour les hommes[5].
Elle diffère des bâtiments de type C ancien qui ont une disposition interne proche mais dont le corps central est plus petit et dispose d'une toiture munie de grands pignons[6].
En 1899, la gare est desservie chaque jour par neuf trains aller-retour, entre Paris et Lizy-sur-Ourcq, la durée du trajet étant d'environ une heure trente pour un prix s'échelonnant de 6,70 fr en première classe à 2,95 fr en troisième classe[7].
De 2015 à 2022, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare s'élève aux nombres indiqués dans le tableau ci-dessous[9].
Année
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
Voyageurs
329 876
344 061
356 523
362 132
370060
176 418
319 296
307 473
Service des voyageurs
Accueil
Gare SNCF Transilien, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert du lundi au vendredi et fermé les samedis, dimanches et jours fériés. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport Transilien[10].
Un souterrain permet la traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre.
↑Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 001 à 600, vol. 1, Paris, La Vie du rail, , 239 p. (ISBN978-2-918758-34-1), « [072] Trilport - Bazoches », p. 55.
René-Charles Plancke, Histoire du chemin de fer de Seine-et-Marne, t. I : De la vapeur au TGV, Le Mée-sur-Seine, Édition Amatteis, , 511 p. (ISBN2-86849-105-7), « En empruntant la ligne Triplort - La Ferté-Milon », p. 201-213.