La gare de Comines est mise en service , par la Société des chemins de fer de la Flandre-Occidentale (FO), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section de Wervicq à Comines de sa ligne de Courtrai à Poperinge[2]. La section suivante de Comines à Ypres est ouverte le 23 janvier 1854 et l'intégralité de la ligne le [2].
Elle est reliée en 1876 à la gare de Comines en France par un prolongement qui franchit la Lys sur un pont surélevé[3]. Mais cela fait bien longtemps désormais qu'elle ne relie plus les deux pays.
Le bâtiment d'origine, typique des gares néoclassiques de la compagnie FO fut agrandi avant d'être détruit pendant la Première Guerre mondiale. À l'origine, il était identique à celui de la gare de Poperinge.
Un nouveau bâtiment, type "reconstruction", est réalisé après la guerre. Ce bâtiment monumental en sept parties quasi-symétriques (près de 16 travées) est la plus grande des gares "reconstruction" réalisée en Belgique. Elle ne comporte qu'un seul niveau, mais des combles importantes. La partie centrale présente, côté rue, une verrière très haute et une série d'avancées[4]. Ce grand bâtiment est en partie utilisé comme école de musique et bâtiment de service par la SNCB.
L'annonce de la fermeture du guichet en 2012 provoque de nombreuses réactions[5] ; il ferme effectivement en 2013.
Service des voyageurs
Accueil
Gare[6] SNCB dispose d'un bâtiment voyageurs. Depuis le 28 juin 2013, la gare est devenue un point d'arrêt et le guichet est définitivement fermé. L'achat d'un titre de transport peut s'effectuer via l'automate de vente. La gare propose des aménagements pour les personnes à la mobilité réduite (parking, quais bas et boucle d'induction).
Un souterrain permet la traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre.
Desserte
Comines est desservie par des trains InterCity (IC) et Heure de pointe (P) de la SNCB, qui effectuent des missions sur la ligne commerciale 69 (Courtrai - Poperinge[7]).
En semaine, comme les week-ends, la gare possède une desserte régulière cadencée à l’heure :
↑ a et bBelgique Chambre des Représentants, Recueil des pièces imprimées par ordre de la Chambre des Représentants, Volume 3, 1857, p. 24 intégral (consulté le 28 avril 2012).
↑André Schoonheere, Comines de siècle en siècle: une double destinée, éditions L'Harmattan, 1998 (ISBN9782738469298) p. 91 extrait (consulté le 29 janvier 2012).
↑Site lavoixdunord.fr, « À Comines (B), la fermeture du guichet à la gare alimente le débat entre Wallons et Flamands », article du 2 août 2011 lire (consulté le 29 janvier 2012).
↑ a et b« SNCB - Comines », sur www.belgianrail.be (consulté le ).