Ce nom propre représente possiblement le nom commun basque hartz(a) « (l')ours », mot qui semble emprunté à une langue de la famille indo-européenne désignant cet animal, l'étymon indo-européen hypothétique étant *h²rtƙos[5],[6],[7],[8] cf. grec árktos, avestique arša-, hittite hartagas, proto-celtique *artos > gaulois artos, vieil irlandais art, gallois arth, vieux breton ard, arth-, breton arz. Le deuxième roi de Navarre García Ier Íñiguez eut, par son fils Fortún Garcés, trois petits-fils dénommés Aznar (possiblement : « renard » en basque[9],[10]), Blasco (« petit corbeau » en basque[11], une variante de ce nom est Velasco[12]) et Lope (« loup », en basque Otsoa hispanisé en Ochoa[13],[14]).
Histoire
Avec l'immigration espagnole au XIXe siècle et XXe siècle, ce nom de famille s'est largement répandu en France et il est aujourd'hui présent dans tous les départements[15]. D'abord connu comme prénom de plusieurs rois de Navarre (en alternance fréquente avec Sanche), il est porté par de nombreuses personnalités et on le retrouve également dans la toponymie ainsi que dans d'autres domaines. Dans les pays de langue portugaise et en catalan, le nom s'écrit sans accent. Se dit Garsea en latin médiéval, Garcias en latin contemporain, Gartzia en graphie moderne basque[16] et Gassia ou Gassie[17] en gascon (diminutif Gassion, le vrai nom d'Édith Piaf). La forme patronymique dérivée, beaucoup plus rare, est Garcés.