Sa mère artiste lui enseigne le chant et le piano et lui fait donner des leçons particulières de dessin par les sœurs du couvent de Saint-Sornin qui lui apprennent le dessin de reproduction.
Jeune pensionnaire, elle passe ses dimanches entre messes, vêpres et promenades dans la campagne vendéenne. Pendant cette période, elle s'imprègne d'images qu'elle restituera plus tard dans ses pastels.
Elle épouse Régis de Saint-Jouan dont elle aura 5 enfants. Vers 1950, elle s'installe sur les bords de la Rance dans une malouinière classique baignée par un étang. On retrouve souvent cette gentilhommière dans son œuvre, plus ou moins idéalisée.
Elle se remet à peindre au début des années soixante. Elle abandonne progressivement la gouache et l’aquarelle au profit du pastel auquel elle se consacrera pendant plus de trente ans.