Il développe généralement des vins aux arômes de framboise et légèrement pétillants. Le cépage peut donner aussi des vins secs avec une acidité assez élevée.
Origine et répartition géographique
Les sources attribuent la première mention de ce cépage à un document datant de 1517 et faisant référence à des droits de douane à Pancalieri[4], commune située à une trentaine de kilomètres au sud de Turin, et à la zone de production historique sur les collines voisines de Turin, sur la commune de Chieri[5].
Des études ADN effectuées par Anna Schneider et José Vouillamoz[6] au CNR à Turin ainsi qu'à l'université de Californie à Davis ont montré que le Nebbiolo est directement apparenté à la Freisa alors que la Freisa, pour sa part, est un descendant du Viognier[7].
Jeunes feuilles aranéeuses, vert clair à bords rougâtres.
Feuilles adultes, à 5 lobes avec des sinus latéraux supérieurs très profonds, un sinus pétiolaire largement ouvert en U, des dents ogivales étroites, un limbe glabre avec souvent les nervures pubescentes.
Aptitudes culturales
La maturité est de troisième époque tardive : 35 jours après le chasselas.
Potentiel technologique
Les grappes et les baies sont de taille moyenne. La grappe est cylindrique, allongée et peu ailée. Le cépage est de bonne vigueur et d'une bonne production régulière. Il est sensible à l'oïdium mais peu attaqué par le mildiou.
Il donne des vins secs, un peu âpres et parfois acides et tanniques.
Synonymes
Le freisa est connu sous les noms de fessietta, freisa di chieri, fresa, frescia, frezia, monfra, monferrina, monfreisa, spanna monferrina, spannina.
Localement, on distingue les sous-variétés freisa piccola et freisa grossa.
Notes et références
↑Pierre GALET, Dictionnaire Encyclopédique des cépages, Hachette, , 936 p. (ISBN978-2-01-236331-1), Freisa, nom féminin, page 309
↑Pierre VIALLAT, Victor VERMOREL, Ampélographie. Tome 7, publiée sous la direction de P. Viala, V. Vermorel, Paris, MASSON ET Cie, ÉDITEURS, , 408 p. (lire en ligne), Fresia, page 128
↑Victor PULLIAT, Mille variétés de vignes, description et synonymies, Paris, Montpellier, Bibliothèque du Progrès Agricole et Viticole, , 3e éd., 414 p. (lire en ligne), Fresa, page 124
↑(en) Schneider A., Boccacci P., Torello Marinoni D., Botta R., Akkak A., Vouillamoz J., « The genetic variability and unexpected parentage of ‘Nebbiolo’ », Proceedings of the First International Conference on Nebbiolo grapes, (http:www.nebbiolograpes.org)