Résistant, membre du réseau F2 pendant la Seconde Guerre mondiale[2], puis du réseau Combat, chef régional du service de renseignement des Mouvements unis de la Résistance, président du comité de Libération du Var en 1944, il est nommé président de la délégation spéciale pour remplir les fonctions de maire de Toulon du au .
Il est conseiller général de 1945 à 1948, député socialiste de 1945 à 1958. Vice-président de la commission de la défense nationale, il préside deux commissions d'enquête sur les généraux (1950-1951) et sur le trafic des piastres indochinoises (1953).
Il est secrétaire d'État à la Marine dans le gouvernement Bourgès-Maunoury (1957). N'étant pas désigné comme candidat socialiste aux sénatoriales de 1959 après son échec aux législatives de l'année précédente, il quitte la SFIO.
En tant que pharmacien, il a des fonctions de responsabilité à l'Ordre national des pharmaciens : vice-président du Conseil national (de 1945 à 1946) puis président (de 1946 à 1954 et de 1961 à 1979), enfin président d'honneur, vice-président de la Fédération internationale pharmaceutique. Il est à l'origine de la création des sections E (1948 : pharmaciens des départements d'outre-mer), F (1953 : pharmaciens des territoires d'outre-mer) et G (1975 : pharmaciens biologistes)[3].
Divers documents mentionnent son prénom orthographié Frank[4],[5].
Jean-Marie Guillon, « Frank Arnal », Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 91-92 (ISBN978-2846211901)