Il a créé la formation « La Main harmonique »[a] dont il est le directeur musical[6], avec laquelle il a produit plusieurs disques[7]. Cette formation est spécialisé dans les polyphonies de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance[8] mais aussi dans les créations contemporaines[9]
Frédéric Bétous a fondé le chœur Ambrosia, chœur pour amateurs éclairés, afin d'explorer le même répertoire que celui de la formation « La Main harmonique »[8],[9].
En 2011, il crée le festival « Musique en Chemin », festival de musique classique dans le nord du Gers, d'abord itinérant entre plusieurs communes du Gers, le long du chemin de Saint-Jacques de Compostelle[4], avant de se fixer dans la collégiale Saint-Pierre de La Romieu, classée au patrimoine mondial de l’Unesco[8].
Il se produit en soliste avec de nombreux ensembles, et tout particulièrement avec Les Eléments, l'Ensemble Jacques Moderne (Joël Suhubiette), Les Jeunes Solistes (Rachid Saphir), Le Concert Spirituel (Hervé Niquet), Diabolus in musica (Antoine Guerber), le Huelgas Ensemble (Paul Van Nevel), ainsi qu’avec sa propre formation « La Main harmonique ».
Il a la particularité de questionner le rôle de l’artiste musicien au XXIe siècle au travers de programmes transversaux où se côtoient musique ancienne et musique contemporaine[10].
Discographie
Sa discographie comprend entre autres :
Ockeghem et Compère... : musiques au temps d'Anne de France. La Main harmonique, Frédéric Bétous. CD Ligia, mai 2010.
Éve, Vénus, Diane et les autres… avec Les Jeunes Solistes (Rachid Saphir), musiques de Patrick Burgan et Régis Campo.
Der Wanderer [« Le Voyageur »] : œuvres de Philippe Hersant, avec l’ensemble Les Éléments (Joël Suhubiette), chez Virgin classics.
Messe « Se la face ay pale » de Guillaume Dufaÿ avec l’ensemble Diabolus in Musica (Antoine Guerber), chez Alpha
Ce disque a fait l'objet d'une critique dans la revue Diapason de , critique de David Fiala dont la conclusion est « Un seul mot : bravo ! » et lui a attribué le Diapason d'or de [11]. Puis en fin d'année de l'année 2004, ce disque a obtenu le Diapason d'or de l'année dans la catégorie Musique ancienne[12].
Notes et références
Notes
↑Le nom de « Main Harmonique » se réfère à la main guidonienne de Guido d’Arezzo (XIe siècle) dont Frédéric Bétous dit « Symboliquement, elle représente pour moi « la main » de l’homme et les « harmoniques » renvoient à la création artistique »[3].