La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. La fosse no 18 - 18 bis du Groupe de Lens reprend le champ d'exploitation de la fosse no 8 - 8 bis en 1961. le puits no 8 est remblayé en 1962, alors que le puits no 8 bis est conservé pour l'aérage jusqu'en 1973, et remblayé l'année suivante. Les installations de la fosse ont été détruites, puis le terril no 77 exploité.
Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 8 et 8 bis. Le carreau de fosse est occupé par des salles et des terrains de sports, mais pour grande partie par un espace vert.
Le puits no 8 est entrepris à l'altitude de 29 mètres[JC 1]. Le puits est situé mille mètres au sud du clocher d'Auchy-les-Mines, et à 1 420 mètres au nord-ouest du clocher d'Haisnes[SA 1]. La traversée du niveau a présenté quelques difficultés à cause de la consistance des terrains, et à cause de la venur d'eau, qui a atteint 7 080 hectolitres à l'heure à la profondeur de quinze mètres. Un cuvelage en chêne a été posé entre 4,50 et 85,30 mètres de profondeur, avec un diamètre utile de 4,08 mètres[SA 1]. le puits a atteint le terrain houiller à la profondeur de 143 mètres[JC 1]. Les accrochages sont établis à 242 et 351 mètres de profondeur[SA 1].
Exploitation
La fosse commence à extraire en . Le puits no 8 bis est commencé en [A 1] à 45 mètres au nord-ouest[note 1] du premier puits, avec un diamètre utile de quatre mètres[SA 1]. Il s'agit d'un puits de retour d'air[SA 1].
La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Elle est reconstruite après-guerre avec des équipements plus modernes, dont des chevalements typiques de la Compagnie des mines de Béthune.
La Compagnie des mines de Béthune est nationalisée en 1946, et intègre le Groupe de Béthune. La fosse no 18 - 18 bis du Groupe de Lens reprend le champ d'exploitation de la fosse no 8 - 8 bis en 1961[B 1]. Elle est située à 2 250 mètres au sud-est[note 1] de la fosse no 8 - 8 bis. Le puits no 8, profond de 367 mètres[A 1] est remblayé en 1962, alors que le puits no 8 bis, profond de 399 mètres[A 1], est équipé de ventilateurs et assure l'aérage de la fosse no 18 - 18 bis jusqu'en 1973, trois ans avant la fermeture du siège de concentration. Le puits no 8 bis est remblayé en 1974[B 1]. Les installations sont ensuite totalement détruites[1].
Reconversion
Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[2]. Le carreau de fosse est occupé par des salles et des terrains de sports, mais pour grande partie par un espace vert.
Le terril no 77, 8 de Béthune, situé à Auchy-les-Mines, est le terril conique de la fosse no 8 - 8 bis des mines de Béthune. Initialement haut de 62 mètres, il a été exploité, il n'en subsiste plus que l'assise. Il est reconverti en décharge à gravats[3],[4].
Des cités ont été établies à proximité de la fosse. Les habitations sont construites dans l'architecture des mines de Béthune.
Habitations groupées par deux.
Habitations groupées par deux.
Habitations groupées par deux.
Habitations groupées par quatre.
Habitations post-Nationalisation.
Habitation post-Nationalisation.
Notes et références
Notes
↑ ab et cLes distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
Références à Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Béthune, vol. III, Imprimerie nationale, Paris,
Références à Alfred Soubeiran, Études des gîtes minéraux de la France : Bassin houiller du Pas-de-Calais, sous-arrondissement minéralogique de Béthune, Imprimerie nationale, Paris,
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 131, 133.
Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 à 1992, t. II, .
Jules Gosselet, Les assises crétaciques et tertiaires dans les fosses et les sondages du Nord de la France : Région de Béthune, vol. III, Imprimerie nationale, Paris, , p. 132.
Alfred Soubeiran, Études des gîtes minéraux de la France : Bassin houiller du Pas-de-Calais, sous-arrondissement minéralogique de Béthune, Imprimerie nationale, Paris, , 399 p. (lire en ligne), p. 140.