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En , les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) mènent une première offensive contre les FDLR[1]. Le , le groupe rebelle déclare condamner le génocide des Tutsis de , être prêt à se démobiliser et à rentrer pacifiquement au Rwanda[9]. Cependant, Amnesty International considère que cette déclaration d'intention est fausse tandis que le Conseil de sécurité des Nations unies enjoint au groupe de respecter ses engagements en octobre de la même année ; environ 1 500 combattants rendent leurs armes l'année suivante. En , les FARDC cessent leur opérations contre les FDLR[1]. Le , un accord, conclu entre les gouvernements rwandais et congolais, prévoit des opérations coordonnées de la MONUC et des FARDC, épaulées logistiquement par le Rwanda[10].
Le , la CPI délivre un mandat d'arrêt contre Sylvestre Mudacumura, commandant de la branche armée (FOCA)[13], pour crimes de guerre commis dans les Kivu[14].
Le , l'armée congolaise confirme[15] la mort de Sylvestre Mudacumura dans la Chefferie de Bwito(en) proche du Parc national des Virunga. Le général Richard Kasonga, porte-parole de l’armée congolaise, dément des rumeurs faisant état de l’intervention de la milice NDC-R (Nduma Defense of Congo-Rénové) du général Guidon Shimiray Mwissa dans cette opération[16].
Le , Luca Attanasio, ambassadeur d'Italie en république démocratique du Congo, son garde du corps et un chauffeur congolais sont tués près de Goma. Les autorités congolaises accusent le groupe armé d'être à l'origine de l'attaque dirigée contre le convoi du Programme alimentaire mondial qui les transportait[19], mais le FDLR nient toute implication[20],[21], alors que selon les responsables du parc national des Virunga l'attaque serait une tentative d'enlèvement[22], c'est la thèse de la tentative d’enlèvement, qui a prévalue lors de l’arrestation des malfaiteurs[21]. Lors du procès, les accusés, présentés comme comme membres d’une bande de criminels de droit commun, ont réfuté les faits, affirmant que leurs aveux avaient été obtenus sous la torture et qu'ils n'étaient pas impliqués dans la mort de l'ambassadeur. Le procès n'a pas permis de fournir de nouvelles informations sur les responsables et les potentiels commanditaires de l'embuscade[21].
↑Jean-Jacques Bozonnet, « Les rebelles hutus impliqués dans le génocide rwandais s'engagent à déposer les armes », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )