La Force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO) a été créée en 2001[2] aux côtés des trois grandes forces organiques de la Marine nationale : Force d'action navale pour les bâtiments de surface, Forces sous-marines pour les sous-marins, Aéronautique navale pour les aéronefs. Elle regroupe les sept commandos marine qui forment la composante « marine » des forces spéciales des armées françaises ainsi que trois bataillons et six compagnies de fusiliers marins. Cette force maritime indépendante est commandée par un amiral (ALFUSCO)[3] et son état major est basé à Lanester, près de Lorient. La FORFUSCO compte environ 2 700 hommes[2], dont l'état-major de 80 hommes[4].
Cette force participe :
aux opérations aéromaritimes,
aux opérations spéciales,
au dispositif de défense sécurité des installations statrégiques de la Marine nationale,
au renforcement éventuel de la protection des intérêts nationaux[6].
Enfin, le Bataillon de fusiliers marins « de Morsier » est implanté au sein de la base sous-marine de l'île Longue et de la base pyrotechnique de Guenvénez.
Les compagnies de fusiliers marins sont au nombre de six. Elles contribuent à la protection des sites suivants :
Centre de transmissions de France Sud à Villepinte et Saissac (Aude) - Compagnie de fusiliers marins « Colmay ».
Depuis , les unités de fusiliers marins portent le nom d’anciens combattants, tous Compagnons de la Libération, ayant servi au sein du 1er Bataillon de fusiliers marins/1er Régiment de fusiliers marins pendant de la Seconde Guerre mondiale[8].
Ces neuf formations et unités envoient des détachements qui se relaient tous les quatre à six mois en mission de courte durée en Martinique, Nouvelle-Calédonie, Papeete et la Réunion.
Elles contribuent également aux renforcements des équipages des bâtiments de la marine nationale lors des opérations militaires conduites dans le cadre de l'action de l'État en mer (narcops) ou des opérations maritimes sous mandat international (embargo).
Début 2014, l'effectif théorique des six commandos (sans le commando Ponchardier) est de 721 hommes, l'effectif réel étant de 674[4].
La FORFUSCO contenait autrefois la composante anti-terroriste de la Marine nationale sur la façade maritime atlantique — contrepartie du commando Hubert (situé lui en région maritime Méditerranée) — l'Escouade de Contre-Terrorisme et de Libération d'Otages (ECTLO) — anciennement connue sous l'appellation d'Équipe Légère d'Intervention Spéciale (ÉLIS), puis de Groupe de Combat en Milieu Clos (GCMC) — et qui est intégrée depuis 2001 au sein des commandos Jaubert et Trépel.
↑ a et bRoch Pescadère et Frank Jubelin, Commandos Marine : L'élite des forces spéciales, Rennes, Marines Editions, , 155 p. (ISBN978-2-35743-087-7), p. 8