Firmin Bouisset commence sa carrière en créant de nombreux chromos (« images pour enfants sages ») et en illustrant de très nombreux ouvrages pour enfants[5] qui connurent un immense succès à l'époque, mais c'est par ses affiches qu'il est encore connu aujourd'hui, puisque les plus emblématiques d'entre elles, la Petite Menier écrivant sur un mur et le petit écolier de LU font encore partie aujourd'hui du paysage publicitaire mais aussi du patrimoine culturel francophone. Bouisset était en son temps le peintre de l'enfance. Il prenait toujours ses enfants pour modèle : Yvonne sa fille pour le chocolat Menier ou Jacques, son fils, pour le petit écolier de LU[5].
Mais Bouisset n'a jamais, au-delà de la publicité, arrêté ni la peinture, ni la gravure. Avant la Première Guerre mondiale, il tente même d'ouvrir à Moissac un musée de la gravure avec des planches rares des meilleurs artistes du moment, mais ce musée, peu soutenu par la municipalité de l'époque, fut très éphémère. Il est membre du jury de la gravure et des arts décoratifs, officier de l'Instruction publique depuis 1897, et chevalier de la Légion d’honneur depuis [6].
Un Espace Firmin Bouisset a ouvert ses portes en à Castelsarrasin dans l'ancien hôtel particulier appelé « Maison d'Espagne »[7], à quelques encablures de Moissac, sa ville natale. Y sont conservés sur deux étages une bonne partie de ses œuvres graphiques et de ses publicités[8].
En 2014, les Éditions Privat ont publié La Pub, un jeu d'enfants, un livre sur la vie et l'œuvre de Firmin Bouisset par Annie-Claude Elkaïm.
Le peintre Jean Coladon a réalisé en hommage à Firmin Bouisset un mur peint de 110 m2, visible à Moissac dans le jardin Firmin Bouisset, mur très endommagé aujourd'hui.