En août 1914 Fernand Gentin est mobilisé avec le grade de sergent dans le 47ème Régiment d’infanterie territorial. Blessé le 9 novembre 1914 puis hospitalisé pendant sept mois, il est élevé au grade de sous-lieutenant en août 1917. Il termine le conflit avec la Croix de guerre et une citation[1].
Elu local puis national de 1923 à 1940
Après le conflit Gentin succède à son père à la direction de la Grande imprimerie de Troyes.
En 1923 il obtient son premier mandat et devient conseiller municipal de la petite commune de Villy-le-Bois. Sa rapide ascension dans la fédération auboise du Parti radical lui permet de devenir conseiller général, député puis président du Conseil général de l’Aube. Le 21 novembre 1937, il échoue à l’élection au siège de sénateur de l’Aube laissé vacant par le décès d’Alexandre Israël[2].
Fernand Gentin devient ensuite ministre sans interruption de janvier 1938 à mars 1940, successivement des P.T.T., de la Santé publique et du Commerce.
Pendant l'Occupation, Gentin devient administrateur et directeur politique du quotidien Le Petit Troyen. Ce journal, décrit comme "clairement collaborationniste", cessera de paraître à la Libération.
Gentin est arrêté en décembre 1944. Le 24 janvier 1945 la cour d'assises de l'Aube l'acquitte de l'accusation de mise en danger de la sécurité de l'État mais le condamne à dix ans de dégradation nationale et le frappe d'inéligibilité. Le 10 juillet 1945 un jury d'honneur confirme son inéligibilité à toute fonction publique..
Conseiller général du canton de Bouilly de 1925 à 1940
Vice-président du Conseil général de l'Aube le 28 octobre 1931
Député radical de l'Aube de 1932 à 1940 (réélu en mai 1936 après avoir devancé au premier tour le candidat de la Droite et Pierre Brossolette, le candidat SFIO, arrivé en troisième position)
Président du Conseil général de l'Aube du 17 octobre 1934 au 12 octobre 1940