La 9 composantes de la faculté couvrent les champs des sciences fondamentales, des sciences biomédicales, de la chimie, de l'informatique, des mathématiques, la physique, l'électronique, l'informatique et des sciences du vivant.
Historique
Origines du centre universitaire des Saints-Pères
La faculté des sciences d'Université Paris-Cité est principalement issue du regroupement des composantes universitaires en sciences des universités Paris-V et Paris-VII, elles-mêmes issues de la scission de la faculté des sciences de Paris après 1968.
En 1929, des projets de déménagement de la faculté de médecine de Paris voient le jour[2], différents emplacements ont été envisagés avant de retenir, en 1934, celui de l'hôpital de la Charité, rue des Saints-Pères[3]. La construction est confiée à Jacques Debat-Ponsan, Louis Madeline et Armand Guéritte mais entre-temps une partie du terrain est attribuée à la construction d'une école primaire, ce qui oblige les architectes à envisager un bâtiment plus élevé que prévu initialement. Commencés en 1936, les travaux doivent être interrompus en 1942 sur ordre des autorités allemandes[4].
À la Libération, de nouveaux débats naissent : il est envisagé d'installer la faculté de médecine ailleurs et d'affecter le bâtiment encore inachevé à d'autres institutions (PTT, École nationale supérieure des beaux-arts, École nationale des ponts et chaussées)[5]. Toutefois, l'affectation initiale finit par être confirmée et les travaux reprennent pour une inauguration en 1953.
Les sciences à Jussieu, puis transfert aux Grands-Moulins
Après les événements de Mai 68, la loi sur l'enseignement supérieur « Faure » réorganise le système universitaire français. L'université de Paris est découpée et les universités Paris V et Paris VII sont créées au . Trois unités de l'ancienne faculté des sciences de Paris sont divisées entre Paris VI et Paris VII, les unités d'algèbre et géométrie, de biochimie, et de biologie génétique, et trois unités sont créées par regroupement de membres de dix unités ayant rejoint Paris VI, une unité de biologie[6], une unité de physique[7] et une unité de chimie[8], auxquelles s'ajoute la création d'un département de géologie[9]. Ces unités sont restées sur le campus de Jussieu, alors partagé entre les universités Paris VI et Paris VII[10].
Jusqu'en 2005, le campus de Jussieu compte près de 40 000 étudiants, soit le double de l'effectif prévu initialement, hébergeant simultanément trois établissements universitaires, dont les universités Paris VI et Paris VII. Après un relevé cadastral des locaux de l'université effectué en 1989, l'université Paris-VII n'a posé la question du déménagement du campus qu'au début des années 1990 : il s'est avéré que le coût final de location de locaux tampons aurait été aussi élevé que le coût de construction de locaux neufs.
En novembre 1995, Jean-Pierre Dedonder, alors président de l'université Paris VII, présente le projet de déménagement aux autorités de tutelle. La dénomination Paris Rive Gauche (PRG) concerne non seulement le projet de déménagement mais aussi le site d'implantation définitif de la totalité des composantes (hors secteur santé). L'université, convaincue par le coût onéreux et long des travaux engendrés par de telles remises aux normes, poursuit alors sa politique de création de nouveaux bâtiments sur le nouveau campus des Grands Moulins, tout en permettant ainsi une meilleure clarification de la répartition des locaux avec sa consœur l'université Paris VI et l'Institut de physique du globe. Le conseil d'administration de l'université, réuni le , se prononce unanimement en faveur du déménagement.
↑Daniel Catan, Rodolphe Trouilleux, « La Faculté de Médecine aux Saints-Pères », dans Christian Hottin (dir.), Universités et grandes écoles à Paris : les palais de la science, Paris, Action artistique de la ville de Paris, 1999 (ISBN2-913246-03-6), p. 110-115, spécialement p. 110.
↑Daniel Catan, Rodolphe Trouilleux, « La Faculté… », p. 111.
↑Daniel Catan, Rodolphe Trouilleux, « La Faculté… », p. 112.
↑Daniel Catan, Rodolphe Trouilleux, « La Faculté... », p. 113.
↑À partir de membres des unités de physiologie végétale et botanique, de physiologie animale, et de biologie, zoologie.
↑À partir de membres des unités d'application de la physique, d'optique et physique moléculaire, de physique des solides,et de physique théorique.
↑À partir de membres des unités de chimie physique, de chimie organique, et de chimie inorganique
↑« Don de corps à la science : Frédéric Dardel, l’ancien président de l’université Paris-Descartes, mis en examen », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑Le nom des unités de formation et de recherche est tiré des sites internet et, si disponible, statuts de chacune des unités