Le livret propose comme perspective que Francisco Goya aurait demandé à des amis de soustraire son crâne à sa mort, ceci afin d'éviter une profanation ou des études scientifiques sur sa dépouille[1].
Le personnage principal, une personne des milieux bancaires spécialisées dans les affaires d'art, voyage alors à travers le temps et le monde afin de faire la lumière sur ce mystère et de découvrir le crâne. Le personnage va être confronté successivement au milieu de la craniométrie, puis aux historiens de l'art et médecinsnazis, puis aux généticiens modernes avant de finalement rencontrer un clone de Francisco Goya[1].
— Propos repris par James R. Oestreich dans le New York Times du .
« La séquence génétique est toujours la même. »
« The gene pool must belong to the public. »
— Propos repris par James R. Oestreich dans le New York Times du .
« Le patrimoine génétique devrait appartenir au public »
Histoire et production
En , l'artiste singapourienOng Keng Sen monte une production de Facing Goya. Celle-ci est présentée au Festival Spoleto USA (Charleston) ainsi qu'au Festival international des arts de Singapour. La chanteuse Suzanna Guzmán y tient le rôle du personnage principal[1],[3].
Réception critique
Les critiques considèrent généralement Facing Goya comme une œuvre de mauvaise qualité[1].
Les critiques reprochent généralement à cet opéra son caractère pseudo-intellectuel et une prétention exagérée[1].
La musique de Facing Goya est également la cible des critiques. Certains spécialistes estiment la partition de faible qualité sur le plan esthétique[1].