Fils de Jean Imberties, bourgeois de Cahors et de son épouse Jeanne-Marie de Laymet, il fait ses études d’humanités et rhétorique dans un collège jésuite et entre au noviciat jésuite de Toulouse le . Il fait deux années de philosophie (-) et enseigne six ans au collège de Montauban (-) avant de commencer les études immédiatement préparatoires au sacerdoce.
À son retour d’Espagne, après la pacification religieuse apportée par le Concordat de 1801, il devient curé de Montauban, et, le , est nommé évêque d’Autun, par le ministre des cultes de Napoléon. Consacré évêque le à Paris, il reste à son poste jusqu'à sa mort en . Son nom est particulièrement attaché à la fondation du petit séminaire d’Autun ().
Vairé d'or et d'azur au franc quartier des barons ecclésiastiques qui est de gueules à la croix alésée d'or. Ces armoiries sont au titre des mandements imprimés pendant l'épiscopat de ce prélat; elles sont surmontées d'une de ces toques à plumes substituées aux couronnes de l'empereur Napoléon Ier, etaccompagnées de l'étoile de la Légion d'honneur[1]. Ses armes sont parfois remplacées par ses initiales entrelacées F. S. I[2].
Sceau ovale; écusson en cartouche, portant d'azur aux lettres F.S.I. entrelacées, acolé à une croix épiscopale, surmonté de la crosse, de la mitre et du chapeau; en bas deux branches de laurier entrelacées[3]
↑La toque des barons était de velours noir, retrousée de contre-vair, ornée de trois plumes blanches soutenues par un porte aigrette d'argent (D'Eschavannes, ouv, cit, t.I, p. 72.
↑Rituel à l'usage du diocèse d'Autun, Autun, Dujussieu, 1807 in-12 - Catéchisme à l'usage des églises catholiques de l'Empire français, Autun, Dejussieu, 1808, in-12.
↑Archives de la Société Eduenne, dispense du 20 octobre 1807