Enrico Bagnoli travaille depuis les années 80 comme éclairagiste, scénographe et metteur en scène pour plus de deux cents productions théâtrales et musicales[2] et a collaboré avec divers artistes dans le monde entier[3].
Enrico Bagnoli travaille régulièrement avec le Ro Theater, Het Muziek Lod, le Toneelgroep Amsterdam, le Toneelhuis d’Anvers. À partir de 1998, il entamé une étroite collaboration avec Guy Cassiers. À partir de ce moment, il a participé à la presque totalité des créations du metteur en scène anversois, notamment De Sleutel (1998), The Woman Who Walked Into Doors (2001), le projet Proust (2003-2005), Hersenschimmen (2005), le triptyque du pouvoir Mefisto (2006), Wolfskers (2007), Atropa (2008), Sous le volcan et The House of Sleeping Beauties, Musil 1 (2010), Sang et Roses, cour d'honneur du Festival d'Avignon (2011)[5], Musil 2 (2011), Heart of Darkness (2011), Musil 3 (2012), Das Rheingold (Scala de Milan 2010), Die Walküre de Richard Wagner (ouverture de la Scala, ), Siegfried (Scala 2012), Götterdämmerung (Scala 2013)[6]. Avec Sidi Larbi Cherkaoui, il collabore à A History of the World in 10,5 Chapters (2007) et Origine (2008). Avec Anne-Cécile Vandalem Tristesses (2016), Arctique (2018).
Enrico Bagnoli crée des éclairages pour des expositions et conseille de nombreux architectes. Il a conçu un logiciel de contrôle de la lumière et multimédia qui est opérant dans 95 pays. Il a collaboré à la conception et à la réalisation du système d’éclairage pour 11 ponts de Chicago (1999), pour l’aéroport international de Los Angeles (2000), pour le monument de l'Indépendance turkmène (2000).
Pour Ismène, Enrico Bagnoli a été récompensé par le Prix de la critique en 2009.
Enrico Bagnoli a été récompensé en 2014 par le 33ePremio Franco Abbiati de l’Associazione nazionale dei critici musicali italiani pour le décor et la lumière du Ring des Nibelungen.
Notes et références
↑« Enrico Bagnoli », sur Les Archives du Spectacle, (consulté le )