Alors qu'il est agent immobilier à Nantes, Olivier Bourdeaut décide de se consacrer à la littérature en écrivant, durant deux ans, un premier roman, sombre, qui ne trouve aucun éditeur.
Il entreprend alors un voyage chez ses parents en Espagne où il s'attache à l'écriture, rapide en sept semaines, d'un autre roman léger et loufoque qui devient En attendant Bojangles, publié par la maison d'éditions Finitude, première à s'en porter acquéreur[2] quelques jours seulement après la réception, en , du manuscrit par la poste[3]. Première publication de l'auteur, le roman, tiré initialement à 10 000 exemplaires[4] début , rencontre dès sa parution un grand succès public[1], pour atteindre fin près de 90 000 exemplaires[4] puis 225 000 exemplaires en [3].
Résumé
Le récit raconte l'histoire d'une famille improbable, un père retraité et déjà écrivain, une mère très passionnée un peu folle, et un « enfant charmant et intelligent qui faisait la fierté de ses parents », vite retiré de l’école. L'appartement héberge également Mademoiselle Superfétatoire, une grue demoiselle de Numidie, et par sessions le sénateur L'Ordure. Dans cet univers chacun invente des histoires, détourne les formules courantes. Personne n'ouvre le courrier. Et Mr. Bojangles est le morceau de musique fétiche de la mère, dans l'interprétation de Nina Simone[5].
Accueil critique
Johanna Luyssen de Libération y trouve « l’histoire fabuleuse d’une femme fantasque, flamboyante et folle, qui vacille avec grâce sur un air de Nina Simone »[6], de même que Christine Ferniot de Télérama assure qu'« on rit comme on pleure au rythme de la valse. Quand le fils admiratif prend la parole, on croirait une chanson de Boris Vian, à la fois allègre et humoristique »[7].
La québécoise Laila Maalouf de La Presse souligne son impression qu'« on plonge dans ce premier roman surprenant aussi rapidement qu'on en sort, avec la sensation d'avoir absorbé une grande bouffée d'air frais »[8].
Prix littéraires
Le roman reçoit de nombreux prix littéraires en 2016 dont :
Prix de l'Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire
Adaptations
Le roman est tout d'abord adapté en bande dessinée, en 2017, par Ingrid Chabbert et Carole Maurel dans un album paru aux éditions Steinkis. Il est également adapté la même année dans une fiction radiophonique pour Samedi noir sur France Culture[10].
En , la Galerie du Génie de la Bastille (Paris) présente une exposition de peintures de Susana Machado inspirées par l'histoire du roman et le tournage du film[14].