À partir des années 1980, il se rapproche du milieu littéraire, devenant conseiller littéraire des éditions Balland (1984-1986) et écrivant plusieurs livres sur l'histoire culturelle récente, à commencer par une biographie de Gaston Gallimard (1984). Il entre comme rédacteur au magazine Lire en 1985 et y devient directeur de la rédaction en 1993[réf. nécessaire].
Pierre Assouline a publié plusieurs articles critiquant l'encyclopédie Wikipedia[21],[22]. En 2007, sous sa direction, des étudiants de l'Institut d'études politiques de Paris se livrent à des vandalismes sur l'encyclopédie dans le but d'observer le temps nécessaire à leur correction[23], action qui a par la suite été médiatisée (voir aussi La Révolution Wikipédia).
En , le tribunal correctionnel de Paris le condamne pour diffamation envers María Kodama (veuve de l'écrivain argentin Jorge Luis Borges) pour avoir affirmé sans preuves que son mariage n'était peut-être pas « valide » et que le testament de l'écrivain avait fait l'objet de « manipulations »[24],[25].
À l’automne 2011, Assouline publie, sur son blog, un compte-rendu acerbe d’une causerie littéraire autour de la parution de La Trahison des éditeurs, de Thierry Discepolo[26]. Les positions exprimées dans ce billet seront notamment l’objet d’un compte rendu non moins acerbe sur le site d’Acrimed, dans lequel Pierre Assouline est qualifié de « chien de garde de l’édition »[27].
Blog
Son blog, intitulé La République des livres, est centré sur la littérature, l'actualité littéraire et la critique de livres. Hébergé par lemonde.fr, ce blog a été pendant quelques mois l'un de ceux les plus consultés du web francophone en matière d'actualité littéraire[28].
L'article du dénonce, à la suite d'un article de Daniel Garcia (blog Livres Hebdo) le , la présence dans la bibliographie de la page « Affaire Dreyfus » de Wikipédia d'un ouvrage antidreyfusard placé depuis le en tête de liste[réf. nécessaire].
Le blog La République des livres a quitté la plate-forme du journal Le Monde le pour être hébergé sur son propre serveur[29], en conservant la même formule, et en s'ouvrant à d'autres critiques littéraires, ainsi qu'aux traducteurs[source secondaire nécessaire].
Vie privée
Marié le avec Angela Yadgaroff, il a deux enfants : Meryl et Kate[11].
La Cliente (1998), présente un narrateur se plongeant dans les archives de l'Occupation et de la collaboration. Il découvre par hasard une lettre dénonçant la famille d'un de ses amis. Il prend aussi connaissance de milliers de lettres anonymes, où des Français dénoncent leur voisin, un membre de la famille, un ami, des juifs.
Double vie (2001) traite, notamment, de la place de la technologie dans les sociétés contemporaines.
Lutetia (2005) raconte une histoire d'amour entre le détective du Lutetia et une amie d'enfance, mais surtout une histoire de la France de 1938 à 1945 à travers l'histoire de l'hôtel Lutetia qui a, durant toute l'Occupation, servi de siège à l'Abwehr (les services secrets de l'état-major allemand) puis, à la Libération, de lieu d'accueil des déportés et rapatriés[33].
Du côté de chez Drouant. Cent dix ans de vie littéraire chez les Goncourt, Paris : Gallimard, 2013 (ISBN978-2-07-014304-7)
« Préface » au livre de Pierre Gourdain, Florence O’Kelly, Béatrice Roman-Amat, Delphine Soulas, Tassilo von Droste zu Hülshoff, La Révolution Wikipédia – Les encyclopédies vont-elles mourir ?, Mille et une nuits, 2007, 142 p.
Le , Pierre Assouline obtient le prix de la Langue française qui récompense « l'œuvre d'une personnalité du monde littéraire, artistique ou scientifique qui a contribué, de façon importante, par le style de ses ouvrages ou son action, à illustrer la qualité et la beauté de la langue française »[38].
↑« Assouline » correspond à un mot berbère qui signifie « rocher ». C'est à la fois un nom de lieu et un nom de tribu. On notera, au sud de Marrakech, la tribu des Aït Tizguin Ouassouline.
↑« Rencontre avec Pierre Assouline » à l'occasion du prix Goncourt des Lycéens 2007, compte rendu réalisé par Coraline Soulier, CRDP de l'Académie de Lille.