C'est par l'union d'Emma avec Guillaume Taillefer que les comtes toulousains acquièrent avec la croix de Provence (qui deviendra de ce fait la croix de Toulouse, puis du Languedoc), leurs droits dynastiques sur le comté de Provence, l'un des enjeux de la grande guerre méridionale qui opposera au XIIe siècle les maisons comtales de Barcelone et de Toulouse[7].
Notes
↑ ab et cEliana Magnani, « Monastères et aristocratie en Provence - milieu Xe - début XIIe siècle », Lit Verlag, 10, 1999, Vita Regularis. Ordnungen und Deutungen religiosen Leben im Mittelalter, Gert Melville, 3-8258-3663-0, p. 121, pages 47, 169 (d'après un document « la « reine » Ermengarde et ses deux fils, Hugues et Guillaume, identifiés respectivement par G. Manteyer avec la reine de Bourgogne, veuve du comte Roubaud », mais également supposé être un faux de Polycarpe), 188-189, (lire en ligne).
↑Georges de Manteyer (1908), La Provence du premier au douzième siècle : études d'histoire et de géographie politique, Volume 1, Picard, 988 pages, p. 269.
↑Joseph Berge, Les erreurs de l'histoire. Origines rectifiées de maisons féodales. Concerne les comtes de Provence, les princes d'Orange, les d'Adhémar de Monteil, les Poitiers-Valentinois, les vicomtes de Marseille et la maison de Baux, Menton, éd. France-Riviera, , 257 p., p. 51.
↑Laurent Ripart, Les fondements idéologiques du pouvoir des comtes de la maison de Savoie (de la fin du Xe au début du XIIIe siècle), vol. 1, Université de Nice, coll. « thèse sous la dir. de Henri Bresc », , 833 p. (lire en ligne), p. 54.
↑Theodor Schieffer, Hans E Mayer, Die Urkunden der burgundischen Rudolfinger (Regum Burgundiae e stirpe Rudolfina diplomata et acta), München, 1977, n° 136, p. 313.