Elizabeth Strong est née le à Westport dans le Connecticut, et est morte à Carmel-by-the-Sea, le . Elle est une artiste américaine, connue pour ses peintures de paysages, d'animaux et de personnages. Elle était surnommée « la Rosa Bonheur de l’Amérique »[1].
Biographie
Elizabeth Strong est née le 1er février 1855 à Westport dans le Connecticut. Elle est la fille de Margaret Dewing Bixby Strong et du révérend Joseph Dwight Strong[2]. La famille Strong vit à Hawaï jusqu'en 1858, date à laquelle ils s'installent à Oakland[3]. Elle et son frère aîné Joseph Dwight Strong Jr. fréquentent la California School of Design (maintenant connue sous le nom de San Francisco Art Institute). Ils étudient sous la direction de Virgil Macey Williams[4],[1]. Au cours de ses deux années là-bas, elle remporte des médailles d'or et d'argent pour son travail[3].
Après avoir obtenu son diplôme en 1878, Strong se rend à Monterey, en Californie, et rencontre Jules Tavernier, qui lui offre un espace de travail[2]. Là-bas, elle réalise des croquis sur la péninsule de Monterey tout en partageant une maison avec son frère Joseph[3]. Après six mois à Monterey, Strong retourne à San Francisco et reçoit de nombreuses commandes de portraits de chiens[2]. Elle partage un studio d'art avec Nellie Hopps dans l'ancien bâtiment de la cour municipale (bâtiment Genella) au 728 Montgomery Street à San Francisco. C'était un bâtiment qui abritait de nombreux artistes, dont son ancien professeur Virgil Macey Williams et Jules Tavernier[2].
Grâce à la vente de ses tableaux représentant des animaux de compagnie de riches mécènes, elle économise suffisamment d'argent pour un long séjour à Paris[3]. C'est à cette période, vers 1881, qu'elle voyage en Europe. Elle y reste pendant près de dix ans, elle en profite pour étudier l'art auprès de nombreux maîtres[2],[5], notamment Emil van Marcke[3]. En 1883, elle expose sa première œuvre au Salon de Paris[1].
En 1896, elle retourna en Californie, vivant à la fois à San Francisco et à East Bay[1]. Elle ne s'est jamais mariée[1]. Également, elle retourne souvent à Paris, où elle a vécu jusqu'en 1905. Elle figure dans le livre Women Painters of the World de 1905.
En 1909, Strong participe à l' Exposition Alaska-Yukon-Pacifique et remporte une médaille d'argent pour sa peinture représentant du bétail paissant dans les collines de Cragmont à North Berkeley[7]. Strong réside à Carmel-by-the-Sea, en Californie, dans les années 1920. Elle y meurt le 30 octobre 1941.
« Age sits lightly upon her and this diminutive lady walks to Pt. Lobos carrying paint-box and canvas. Walks home again plus a sketch of sea or landscape. Remarkable animal portraits hang in her studio; done in Paris where she was judged one of the best animal painters of her time. One small canvas bears upon its back the writing of Whistler, who coming upon it at exhibit said: "This is Art" whereupon he marked it Class 1. Miss Strong, modest, a nature lover, ever active, believes herself a beginner and remarks that nature holds within her the secrets of great art as well as the wisdom of healthful living. »
Elizabeth Strong, Fleurs sauvages près d'un ruisseau, 1888.
Elizabeth Strong, Enfant endormi avec chien, 1887
Références
↑ abcdef et g(en) Barbara Lekisch, Embracing Scenes about Lakes Tahoe & Donner: Painters, Illustrators & Sketch Artists 1855-1915, Great West Books, , 159 p. (ISBN978-0-944220-14-6, lire en ligne)
↑ abcdef et g(en) Scott A. Shields, Artists at Continent's End: The Monterey Peninsula Art Colony, 1875-1907, University of California Press, , 263–265 p. (ISBN978-0-520-24739-0, lire en ligne)
↑(en) Rebecca Deville, Alice Brown Chittenden: Reconsidering the Role of San Francisco Women Artists in the Late 19th and Early 20th Centuries, University of California, Davis, , 14 p. (lire en ligne)