En parallèle aux débarquements sur Hollandia (Operation Reckless) démarrés le même jour pour prendre le contrôle des infrastructures entourant la ville de Hollandia, il fut décidé par l'état-major américain d'organiser également un débarquement sur Aitape afin de prendre possession des aérodromes au sud-est de cette ville, mais également de protéger le flanc ouest des forces engagées sur Hollandia d'éventuelles contre-attaques japonaises destinées à tenter de les repousser.
La bataille
Le 22 avril 1944, la 41e division d'infanterie débarqua à cet effet sur Aitape, pratiquement sans rencontrer d'opposition[2], la majorité des troupes nippones ayant fui sous le bombardement de l'US Navy préalable à l'assaut. Les unités américaines prirent dès le soir même le contrôle de l'aérodrome de Tadji.
Dès les jours suivants, des équipes d'ingénieurs australiens et américains améliorèrent l'aérodrome et les routes y menant.
Les unités américaines ne rencontrèrent pas de résistance japonaise réellement organisée, hormis quelques attaques rapidement repoussées le 28 et 29 avril 1944[3].
Les patrouilles de l'US Army ayant pour objectif de neutraliser les éléments japonais dans la zone durèrent jusqu'au 4 mai 1944, date à laquelle ces derniers se retirèrent de la zone.
En août et juillet 1944, des contre-attaques nippones le long de la rivière Driniumor donnèrent lieu à des combats bien plus disputés lors de la bataille d'Aitape.
(en) Robert Ross Smith, The Approach to the Philippines : The War in the Pacific, University Press of the Pacific;, (réimpr. 1996), 644 p. (ISBN978-1410225078, lire en ligne), pages 103 à 113