L'invasion de Salamaua–Lae désigne les opérations de débarquement et d'occupation menées pendant la campagne de Nouvelle-Guinée par l'empire du Japon des zones à proximité de Salamaua et de Lae qui se trouvaient à l'époque dans le territoire de Nouvelle-Guinée sous mandat de l'Australie.
L'était-major japonais avait pour objectif en prenant cette zone d'y établir un aérodrome et une base d'approvisionnement afin de soutenir la progression de ses troupes dans l'est de la Nouvelle-Guinée[1].
Les opérations
La force d'invasion japonaise, après avoir quitté sa base de Rabaul le arrive près des côtes de la région le où elle débarque sans rencontrer d'opposition au sol, le petit détachement australien de volontaires armés de Nouvelle-Guinée qui y était stationné ayant choisi de se replier dans les collines à proximité.
Cependant, une flotte de 104 avions de chasse et bombardiers américains, composée de SBD Dauntless, de TBD Devastator et de Wildcats ayant décollé de l'USS Lexington et de l'USS Yorktown qui croisaient dans les eaux du golfe de Papouasie à 200 kilomètres du site de débarquement y arrivèrent dans la matinée et attaquèrent les navires japonais[2]. 8 B-17 basés à Townsville participèrent également à ces raids dans la journée.
Durant cette journée, 3 navires de transport et 6 autres navires nippons furent endommagés ou coulés (notamment le MV Tenyo Maru), 130 hommes de la marine impériale ou de l'armée impériale perdirent également la vie. Les Américains n'eurent à déplorer que la perte d'un Douglas TBD Devastator et de ses deux membres d'équipage, 11 autres de leurs avions furent légèrement endommagés[3]. L'armée japonaise occupa malgré tout avec succès cette zone et y construit les semaines suivantes des infrastructures qui se révéleront utiles pour ses unités engagées en Nouvelle-Guinée, notamment par exemple pour la campagne de la Piste Kokoda.
(en) United States Navy Office of Naval Intelligence, Early Raids in the Pacific Ocean : February 1 to March 10, 1942, Publication Section, Combat Intelligence Branch, , 69 p. (lire en ligne), pages 57 à 67