Avant sa dépénalisation en 2014, l'homosexualité en Chypre du Nord était condamnée de trois ans de prison, comme le prévoyait alors les articles 171 et 173 de son Code Pénal, les dernières arrestations pour homosexualité datent d'octobre 2011[1],[2]. L'homosexualité féminine n'était pas criminalisée[3].
Néanmoins, l'abrogation qui a été retardée jusqu'à ce que deux cas soient portés, un devant la Cour Constitutionnelle de Chypre du Nord, l'autre devant la Cour européenne des droits de l'homme. Immédiatement, l'affaire est portée devant la Cour européenne, le centre de coordination de l'Union européenne auprès du Premier Ministre de Chypre du Nord élabore un amendement en avril 2013 visant à abroger les articles 171, 172 et 173 du chapitre 54 du Code Pénal de la République de Chypre du Nord. Ce devait être voté, mais il a été ajourné.
En octobre 2013, le processus visant à l'abrogation est remis en marche. Le , l'Assemblée de la République adopte en deuxième lecture l'abrogation des trois articles criminalisant l'homosexualité[6]. Chypre du Nord devient ainsi le dernier territoire européen à dépénaliser l'homosexualité[7].
La loi abrogeant la pénalisation de l'homosexualité est publié au Journal Officiel le et est entrée en vigueur dès cette publication[8].
Interdiction des discours de haine et discriminations